Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le bar à poèmes

22 novembre 2024

Giovambattista Marino (1569 – 1625) : Madrigaux (5, 7, 8, 11, 12, 17, 27, 30, 32, 35, 38, 39, 42, 46)

Giovambattista Marino (1569 – 1625) : Madrigaux (5, 7, 8, 11, 12, 17, 27, 30, 32, 35, 38, 39, 42, 46)
Madrigaux (extraits de Rimes, IIe partie) V Scherzo tiré de l ’Amour fugitif de Moschus J ’ai entendu, Vénus, Que loin de ton sein, Fugitif, ton fils se cache, Et que tu promets un baiser A qui te le retrouve. Ne soupire plus belle Déesse : Si tu cherches...
21 novembre 2024

Jibananda Das / জীবনানন্দ দাশ) (1899- 1954) : L’orange

Jibananda Das / জীবনানন্দ দাশ) (1899- 1954) : L’orange
L’orange Quand j’aurai quitté ce corps Ne vais-je plus revenir sur terre ? Ô puissé-je revenir Par une nuit d’hiver Dans la chair compatissante d’une orange glacée Au chevet d’un ami qui se meurt. Traduit du bengali par France Bhattacharya In, « Un feu...
20 novembre 2024

Beatritz, Comtessa de Dia (vers 1140 - après 1175) : « Il me faut chanter... » / « A chantar m'er... »

Beatritz, Comtessa de Dia (vers 1140 - après 1175) : « Il me faut chanter... » / « A chantar  m'er... »
Il me faut chanter ce que je ne voudrais pas tant j’ai chagrin de qui je suis l’amie je l’aime plus qu’aucune chose qui soit mais pour lui ne valent pitié ni courtoisie ni ma beauté ni mon prix ni mon esprit ainsi je suis et trompée et trahie comme je...
19 novembre 2024

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski / Владимир Владимирович Маяковский (1893 – 1930) : A Serge Essénine (2)

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski / Владимир Владимирович Маяковский (1893 – 1930) : A Serge Essénine (2)
A Serge Essénine Dans un monde meilleur, comme on dit, vous voilà ! Dans le vide volant, traversant les étoiles ; Ni le bistrot ni vous, n’y gagnez rien, hélas ! Tempérance totale ! Je ne puis vous railler... Non Essénine, assez ! J’étouffe de chagrin,...
19 novembre 2024

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski / Владимир Владимирович Маяковский (1893 – 1930) : A Serge Essénine (1)

Vladimir Vladimirovitch Maïakovski / Владимир Владимирович Маяковский (1893 – 1930) : A Serge Essénine (1)
A Serge Essénine « Quoi, mourir n’est pas un vrai problème. Vivre – hélas – n’est pas nouveau, aussi »... S. Essénine. Vous êtes passé dans l’autre monde, comme on dit. Dans le vide... Vous piquez vers les étoiles. Plus question de brasseries, d’avance...
18 novembre 2024

Claude de Malleville (1597 – 1647) : La belle matineuse

Claude de Malleville (1597 – 1647) : La belle matineuse
La belle matineuse Le silence régnait sur la terre et sur l'onde ; L'air devenait serein et l'Olympe vermeil : Et l'amoureux Zéphyre, affranchi du sommeil Ressucitait les fleurs d'une haleine féconde. L'Aurore déployait l'or de sa tresse blonde Et semait...
17 novembre 2024

Lily Novy (1885 – 1958) : La tempête

Lily Novy (1885 – 1958) : La tempête
Lili Novy - Foto: dlib.si La tempête Il y a longtemps j’ai quitté le foyer Comme l’âme quitte le corps. Une force immense m’a emporté Dans un ciel immense, agité. Je m’agite quelque part parmi les mondes Etranges, étrangers. Je me presse quelque part...
16 novembre 2024

Richard Murphy (1927 – 2018) : High Island

Richard Murphy (1927 – 2018) : High Island
Richard Murphy en octobre 2000. Photographie : Bryan O'Brien High Island Un haut épaulement de roches Saille à la surface de la mer, Pour le marin une marque A homards et à requins-bleus. Fissile et rigide La croûte s’écaille, Roc à phoques, roc à mouettes,...
15 novembre 2024

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : D’un souvenir de terre tachée de sang

Tahar Ben Jelloun (1944 -) : D’un souvenir de terre tachée de sang
Tahar Ben Jelloun. © ©Philippe MATSAS/Leemage D’un souvenir de terre tachée de sang Ton corps est une terre où la pluie mêle les syllabes à la lumière de l’aube une terre fragile retournée par la fièvre et le chant de l’arbre dans le pli rude de la nostalgie...
14 novembre 2024

Antonia Pozzi (1912 – 1938) : Légère offrande / Lieve offerta

Antonia Pozzi (1912 – 1938) : Légère offrande / Lieve offerta
Légère offrande Je voudrais que mon âme te fût légère comme les extrêmes feuilles des peupliers qui s’embrasent de soleil à la cime des troncs emmaillottés de brume. Je voudrais que mes paroles te conduisent le long d’une allée déserte, marquée de fines...
Le bar à poèmes
Archives
Newsletter
106 abonnés