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Le bar à poèmes
22 septembre 2022

Alfonso Costafreda (1926 – 1974) : Compagne d’aujourd’hui / Compañera de hoy

Alfonso Costafreda (1926 – 1974) : Compagne d’aujourd’hui / Compañera de hoy
Compagne d’aujourd’hui Compagne d’aujourd’hui, je ne veux d’autre vérité que la tienne, vivre où tes yeux s’ouvriront, offrant ta lumière, ton flux à ce que je vois et sens... Dénouer cette pelote obscure de la peur, retrouver l’objet perdu, briser la...
9 juillet 2022

José Manuel Caballero Bonald (1926 - 2021) : Transfiguration de la perte / Transfiguración de lo perdido

José Manuel Caballero Bonald (1926 - 2021) : Transfiguration de la perte / Transfiguración de lo perdido
Transfiguration de la perte La musique convoque les images Du temps. D’où m’appellent-elles Pour me ramener Au jour implacable ? Je n’ai rien à moi Sauf ce qui a fui. Fragment Libre d’hier, la mémoire afflue Sur fond de guerre et d’espoir Où tout s’alarme...
6 juillet 2022

Miguel de Unamuno (1864 – 1936) : « J’entends le bruissement ... / « Oigo el susurro... »

Miguel de Unamuno (1864 – 1936) : « J’entends le bruissement ... / « Oigo el susurro... »
J’entends le bruissement de la Mort qui approche, Pas de velours, feutrés comme ceux des pieds nus, Glissement cauteleux tel celui de l’aveugle, Qui flaire en tâtonnant, d’un odorat aigu. Et quand je sens son aile-main me nimber d’air, Je me recroqueville,...
2 juillet 2022

Antonio Machado (1875 – 1939) : Aveu / Confesión

Antonio Machado (1875 – 1939) : Aveu / Confesión
Aveu Jamais n’ai quêté la gloire, Ni pensé laisser mes chants Dans la mémoire des hommes. J’aime les moindres fluides Et légers et gracieux Telles bulles de savon ; J’aime les voir s’iriser De carmin et de soleil Et voler dans le ciel bleu Et frémir et...
18 mai 2022

Angel González (1925 – 2008) : Tout cela n’est rien / Esto no es nada

Angel González (1925 – 2008) : Tout cela n’est rien / Esto no es nada
Tout cela n’est rien Si nous avions suffisamment de force pour bien serrer un morceau de bois, il ne resterait entre nos mains qu’un peu de terre. Et si nous avions plus de force encore pour écraser avec toute notre énergie cette terre, il ne nous resterait...
11 mai 2022

Francisco Brines (1932 -) : Vers épiques / Versos épicos

Francisco Brines (1932 -) : Vers épiques / Versos épicos
por Ramón Palmeral. Vers épiques (Virgile à Trapani.) Presque tout nu sous la flamme du jour Je regarde la mer, solide, ouverte par les bras Vigoureux de nageurs pleins de jeunesse Aux bords de Trapani. Et entourés de gens indifférents, ces deux là-bas...
20 février 2022

Rafael Alberti (1902 – 1999) : Les enfants de l’Estrémadure / Los niños de Extremadura

Rafael Alberti (1902 – 1999) : Les enfants de l’Estrémadure / Los niños de Extremadura
Les enfants de l’Estrémadure Les enfants de l’Estrémadure vont nu-pieds. Qui leur a volé leurs souliers ? La chaleur et le froid les blessent. Qui a déchiré leurs effets ? La pluie trempe leur sommeil et leur lit. Qui a démoli la maison ? Ils ignorent...
3 février 2022

José Gutiérrez (1955 -) : Miroir des jours

José Gutiérrez (1955 -) : Miroir des jours
Miroir des jours (Juan Gil-Albert) Devant le miroir tu regardes tomber le jour. La lumière peu à peu se cache, qui annonce ton abattement aux confins des heures. Car la peau s’épuise à vouloir toujours attendre une autre peau et son naufrage, et comment...
19 décembre 2021

Federico Garcia Lorca (1898 – 1936) : La ballade de l’eau de mer / La balada del agua del mar

Federico Garcia Lorca (1898 – 1936) : La ballade de l’eau de mer / La balada del agua del mar
La ballade de l’eau de mer A Emilio Prados (chasseur de nuages) La mer Sourit au loin. Dents d’écume Lèvres de ciel. - Que vends-tu, ô fille trouble, Poitrine découverte ? - Ce que je vends, c’est l’eau De la mer. - Que portes-tu, garçon noir, A quoi...
4 décembre 2021

Antonio Gamoneda (1931 -) : « Convoquée par les femmes... »

Antonio Gamoneda (1931 -) : « Convoquée par les femmes... »
Convoquée par les femmes, l’aube s’étend comme des branches fraîches : belles sœurs fertiles, mères marquées par la persécution. Il y a une frise d’orties dans le profil du matin ; linceuls tordus à l’excès par des mains brûlées dans la lessive et le...
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