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Le bar à poèmes
19 décembre 2022

Federico Garcia Lorca (1898 – 1936) : Evocation / Evocación

Federico Garcia Lorca (1898 – 1936) : Evocation / Evocación
Evocation A Jorge Zalamea. Terre sèche, Terre quiète Aux nuits Immenses. (Vent dans l’olivette, Vent dans la montagne.) Terre Vieille, Chaleil Et douleur. Terre Aux profondes citernes. Terre Où la mort est sans yeux, Où volent des flèches. (Vent par les...
21 novembre 2022

Miguel D’ors (1946 -) : Pluie / Lluva

Miguel D’ors (1946 -) : Pluie / Lluva
Pluie Pluie. Pluie qui vient de très loin. Son appel obscur sur mes vitres, insistant. Il pleut. Dans les rues diffuses et bruyantes je m’éloigne ; je me perds en d’autres pluies qui lentement tombent sur mon passé : vieilles rues de pierres et pluie,...
7 novembre 2022

Blas de Otero (1916 – 1979) : Au commencement / En el principio

Blas de Otero (1916 – 1979) : Au commencement / En el principio
Au commencement Si j’ai tout perdu, la vie, le temps, si j’ai tout jeté, comme un anneau, dans la mer, si dans les broussailles j’ai perdu la voix, il me reste la parole. Si j’ai souffert de la soif et de la faim, de tout ce qui était mien et dont il...
4 octobre 2022

Claudio Rodríguez (1934 -1999) : Comme le bruissement des feuilles du peuplier / « El dolor verdadero no hace ruido... »

Claudio Rodríguez (1934 -1999) : Comme le bruissement des feuilles du peuplier / « El dolor verdadero no hace ruido... »
Comme le bruissement des feuilles du peuplier La vraie douleur ne fait pas de bruit : elle laisse comme un bruissement de feuilles de peuplier agitées par le vent, une rumeur intime, d’une vibration si profonde, si sensible au moindre frôlement, qu’elle...
24 septembre 2022

Carlos Edmundo de Ory (1923 -2010) : « Il semble que l’homme souffre... » / « Parece ser que el hombre sufre... »

Carlos Edmundo de Ory (1923 -2010) : « Il semble que l’homme souffre... » / « Parece ser que el hombre sufre... »
Il semble que l’homme souffre et comme il n’existe pas de balance pèse-souffrance on sait seulement que la douleur est plomb et que malgré tout elle sent le souffre IL n’existe pas de thermomètre pour dire les degrés de la peine qui toujours vous pèse...
22 septembre 2022

Alfonso Costafreda (1926 – 1974) : Compagne d’aujourd’hui / Compañera de hoy

Alfonso Costafreda (1926 – 1974) : Compagne d’aujourd’hui / Compañera de hoy
Compagne d’aujourd’hui Compagne d’aujourd’hui, je ne veux d’autre vérité que la tienne, vivre où tes yeux s’ouvriront, offrant ta lumière, ton flux à ce que je vois et sens... Dénouer cette pelote obscure de la peur, retrouver l’objet perdu, briser la...
9 juillet 2022

José Manuel Caballero Bonald (1926 - 2021) : Transfiguration de la perte / Transfiguración de lo perdido

José Manuel Caballero Bonald (1926 - 2021) : Transfiguration de la perte / Transfiguración de lo perdido
Transfiguration de la perte La musique convoque les images Du temps. D’où m’appellent-elles Pour me ramener Au jour implacable ? Je n’ai rien à moi Sauf ce qui a fui. Fragment Libre d’hier, la mémoire afflue Sur fond de guerre et d’espoir Où tout s’alarme...
6 juillet 2022

Miguel de Unamuno (1864 – 1936) : « J’entends le bruissement ... / « Oigo el susurro... »

Miguel de Unamuno (1864 – 1936) : « J’entends le bruissement ... / « Oigo el susurro... »
J’entends le bruissement de la Mort qui approche, Pas de velours, feutrés comme ceux des pieds nus, Glissement cauteleux tel celui de l’aveugle, Qui flaire en tâtonnant, d’un odorat aigu. Et quand je sens son aile-main me nimber d’air, Je me recroqueville,...
2 juillet 2022

Antonio Machado (1875 – 1939) : Aveu / Confesión

Antonio Machado (1875 – 1939) : Aveu / Confesión
Aveu Jamais n’ai quêté la gloire, Ni pensé laisser mes chants Dans la mémoire des hommes. J’aime les moindres fluides Et légers et gracieux Telles bulles de savon ; J’aime les voir s’iriser De carmin et de soleil Et voler dans le ciel bleu Et frémir et...
18 mai 2022

Angel González (1925 – 2008) : Tout cela n’est rien / Esto no es nada

Angel González (1925 – 2008) : Tout cela n’est rien / Esto no es nada
Tout cela n’est rien Si nous avions suffisamment de force pour bien serrer un morceau de bois, il ne resterait entre nos mains qu’un peu de terre. Et si nous avions plus de force encore pour écraser avec toute notre énergie cette terre, il ne nous resterait...
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