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Le bar à poèmes
7 mars 2019

Jorge de Sena (1919 – 1978) : Je sais le sel / Conheço o sal

Jorge de Sena (1919 – 1978) : Je sais le sel / Conheço o sal
Je sais le sel Je sais le sel de ta peau sèche depuis que l’été s’est fait hiver de la chair au repos dans la sueur nocturne. Je sais le sel du lait que nous avons bu quand de nos bouches les lèvres se resserraient et que notre cœur battait dans notre...
19 février 2019

Antonio Ramos Rosa (1924 – 2013) : La maison / A casa

Antonio Ramos Rosa (1924 – 2013) : La maison / A casa
La maison Un souffle apaisé dans la pénombre de bois. La maison s’est endormie, elle vit dans une tranquille pulsation. J’entends le martèlement léger des touches de l’ombre. Un plat en cuivre brille vertical dans l’obscurité. La table est ronde, claire,...
20 juin 2018

Fernando Pessoa : (1888 - 1935) : « Lorsque viendra le printemps... / « Quando vier a Primavera... »

Fernando Pessoa : (1888 - 1935) : « Lorsque viendra le printemps... / « Quando vier a Primavera... »
Le gardeur de troupeaux Lorsque viendra le printemps, si je suis déjà mort, les fleurs fleuriront de la même manière et les arbres ne seront pas moins verts qu’au printemps passé. La réalité n’a pas besoin de moi. J’éprouve une joie énorme à la pensée...
2 septembre 2017

Antonio Ramos Rosa (1924 -2013) : Un homme obscur dans une ville lumineuse / Um homem obscuro numa cidade luminosa

Antonio Ramos Rosa (1924 -2013) : Un homme obscur dans une ville lumineuse / Um homem obscuro numa cidade luminosa
Un homme obscur dans une ville lumineuse Cet homme, qui vient de sortir d’une porte de pierre est un animal au cœur blessé, aux yeux embués, à la démarche vacillante. La lumière est pour lui trop intense parce qu’il la voit à travers les fleuves souterrains...
20 juin 2017

Fernando Pessoa (1888 – 1935) : Le Gardeur de troupeaux / O Guardador de rebanhos (I -X)

Fernando Pessoa (1888 – 1935) : Le Gardeur de troupeaux / O Guardador de rebanhos (I -X)
Le gardeur de troupeaux I Jamais je n’ai gardé de troupeaux, Mais c’est tout comme si j’en gardais. Mon âme est semblable à un pasteur, elle connait le vent et le soleil et elle va la main dans la main avec les Saisons, suivant sa route et l’œil ouvert....
2 septembre 2016

Antonio Ramos Rosa (1924 – 2013) : Quand la lumière s’efface… / Quando a luz se apaga

Antonio Ramos Rosa (1924 – 2013) : Quand la lumière s’efface… / Quando a luz se apaga
Quand la lumière s’efface… A Yves Bonnefoy Quand la lumière s’efface presque complètement quand les lumières respirent encore quand les drapeaux s’inclinent quand les homme se taisent quand l’esprit se meut lentement dans le silence quand la mer et le...
20 juin 2016

Fernando Pessoa (1888 – 1935) : Passage des heures / Passagem das horas

Fernando Pessoa (1888 – 1935) : Passage des heures / Passagem das horas
Passage des heures 25 mai 1916 Je porte dans mon cœur comme dans un coffre impossible à fermer tant il est plein, tous les lieux que j’ai hantés, tous les ports où j’ai abordé, tous les paysages que j’ai vus par des fenêtres ou des hublots, ou des dunettes,...
2 septembre 2015

Antonio Ramos Rosa (1924- 2013) : Une voix / Uma voz

 Antonio Ramos Rosa (1924- 2013) : Une voix / Uma voz
Une voix Je veux appartenir à la voûte obscure comme un amant désarmé, devenir le souffle du silence sur les épaules des nuages. Je veux adhérer à l’ombre des paroles du feuillage et comprendre la terre dans la soie farouche du désir. Traduit du portugais...
20 juin 2015

Fernando Pessoa (1888 – 1935) : Ajournement / Adiamento

Fernando Pessoa (1888 – 1935) : Ajournement / Adiamento
Ajournement 14 avril 1928. Après demain, oui, après-demain seulement... Je passerai la journée de demain à penser à après-demain, et ainsi ce sera possible ; mais pas aujourd’hui... Non, aujourd’hui pas moyen ; impossible aujourd’hui. La persistance confuse...
24 octobre 2014

Antonio José Da Silva (1705 – 1739) : Le mort vivant

Antonio José Da Silva (1705 – 1739) : Le mort vivant
Le mort vivant Je suis, ô Taramelle, un vivant mort, Car pour toi je m’imagine mort et vivant, Mais ne croit pas que je vis parce que je suis vivant, Puisque, bien que vivant, je suis mort. Dans la fosse de ton dédain, tu m’enterres mort, Par un signe...
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