Li Bai (ou Li Po) / 李白 (701- 762) : Pensée d’une nuit calme
Pensée d’une nuit calme
Au pied du lit la lune étend son vif éclat ;
On croirait presque voir du givre sur la terre.
Si je lève les yeux, c’est la lune brillante.
Si je baisse les yeux, le pays de mes pères.
Traduit du chinois par Florence Hu – Sterk
in, « Anthologie de la poésie chinoise »
Editions Gallimard (La Pléiade), 2015
Nostalgie
Devant mon lit est le clair de lune,
Le sol paraît plein de gelée blanche.
Je lève la tête et contemple la lune,
Puis je la baisse et songe à mon pays natal.
Traduit du chinois par Patricia Guillermaz
in, « La poésie chinoise des origines à la révolution »
Editions Gérard & C°, Verviers (Belgique), 1966
Pensée nocturne
Devant mon lit - clarté transparente.
Est-ce bien du givre sur la terre ?
Tête levée : je contemple la lune.
Yeux baissés : je songe au sol natal.
Traduit du chinois par François Cheng
In, « L'écriture poétique chinoise »
Editions Du Seuil, 1982
Du même auteur :
Chant de Qiupu (23/10/2016)
En cherchant Maître Yong-Tsouen à son ermitage : (23/10/2017)
Accompagnant un ami (23/10/2018)
Réveil de l’ivresse (23/10/2019)
Nuit de lune sur le fleuve (23/10/2020)
Dernier poème (23/102021)
Visite à un Taoïste (23/10/2022)
De loin en loin (23/10/2024)