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Le bar à poèmes

16 février 2022

Li Qingzhao / 李清照 (1084 – vers1155) : Tristesse de la séparation

Li Qingzhao / 李清照 (1084 – vers1155) : Tristesse de la séparation
Tristesse de la séparation Dans l’encensoir doré, la cendre est déjà refroidie La couverture de soie rouge ondule tout au long de la nuit Je me lève sans avoir le courage de me peigner Laissant ma coiffeuse se couvrir de poussière Et les rideaux fermés,...
15 février 2022

Maurice Scève (1500 – 1563 ?) : « Libre vivais en l’Avril de mon âge... »

Maurice Scève (1500 – 1563 ?) : « Libre vivais en l’Avril de mon âge... »
VI Libre vivais en l’Avril de mon âge, De cure (1) exempt sous celle adolescence, Où l’œil, encor non expert de dommage, Se vit surpris de la douce présence, Qui par sa haute, et divine excellence M’étonna l’Âme, et le sens tellement, Que de mes yeux...
14 février 2022

François Maynard (1582 – 1646) : « Déserts où j'ai vécu... »

François Maynard (1582 – 1646) : « Déserts où j'ai vécu... »
Déserts où j'ai vécu dans un calme si doux, Pins qui d'un si beau vert couvrez mon ermitage, La cour depuis un an me sépare de vous, Mais elle ne saurait m'arrêter davantage. La vertu la plus nette y fait des ennemis ; Les palais y sont pleins d'orgueil...
13 février 2022

Bernart de Ventadorn (1125 – 1200) : « Chanter ne peut guère valoir... » / « Chantars no pot gaire valer... »

Bernart de Ventadorn (1125 – 1200) : « Chanter ne peut guère valoir... » / « Chantars no pot gaire valer... »
Chanter ne peut guère valoir si du fond du cœur ne monte le chant et le chant ne peut monter du cœur si en lui il n’y a amour de cœur c’est pourquoi je chante parfaitement car en la joie d’amour j’ai engagé la bouche les yeux le cœur le sens Que jamais...
11 février 2022

Jayadeva / जयदेव (vers 1170- vers 1245) : « Si tu parles... »

Jayadeva / जयदेव (vers 1170- vers 1245) : « Si tu parles... »
L'idole de Jayadeva à Kendubilwa, Odisha (Inde) Si tu parles, - oh, si peu ! – le clair de lune de tes dents éclatantes emporte au loin l’horreur des ténèbres redoutables. Pour le nectar de tes lèvres frémissantes, ta face, telle la lune, amorce mes regards...
11 février 2022

Montserrat Álvarez (1969 -) : Argos

Montserrat Álvarez (1969 -) : Argos
Argos Argos, chien d’Ulysse, ouvre tes yeux aveugles, l’homme ne mérite ni ton amour ni ta pitié, l’homme se regarde à minuit dans le miroir et son visage épouvantable se brise en éclats de rire L’homme est une créature que Satan a forgée en pétrissant...
10 février 2022

Octavio Paz (1914 - 1998) : Le temps même / El mismo tiempo

Octavio Paz (1914 - 1998) : Le temps même / El mismo tiempo
Le temps même Ce n’est pas le vent ni les pas somnambules de l’eau parmi les maisons pétrifiées et les arbres tout au long de la nuit rougeâtre ce n’est pas la mer montant les escaliers Tout est calme le monde naturel repose C’est la ville autour de son...
9 février 2022

Selma Meerbaum-Eisinger (1924 – 1942) : « Ô toi, sais-tu comment crie un corbeau ?... » / « Du, weißt du, wie ein Rabe schreit ?

Selma Meerbaum-Eisinger (1924 – 1942) : « Ô toi, sais-tu comment crie un corbeau ?... » / « Du, weißt du, wie ein Rabe schreit ?
Zu Klampen Verlag - Selma Merbaum Ô toi, sais-tu comment crie un corbeau ? Et comment la nuit, blême, effrayée, Ne sait plus par où s’enfuir ? Sais-tu comment, anxieuse, elle ne sait plus Si c’est son règne ou si ce n’est plus son règne, Si elle appartient...
8 février 2022

Eugenio Montale (1896 -1981) : « Ne t’abrite pas à l’ombre... » / « Non rifugiarti nell'ombra... »

 Eugenio Montale (1896 -1981) : « Ne t’abrite pas à l’ombre... » / « Non rifugiarti nell'ombra... »
Eugenio Montale vu par Tullio Pericoli Ne t’abrite pas à l’ombre De cette verdure touffue Comme l’autour qui fonce En un éclair dans la touffeur. Il est temps de laisser la maigre Roselière qui semble assoupie Et de regarder les formes De la vie qui s’effrite....
7 février 2022

Friedrich Nietzche (1844 – 1900) : Venise / "Pourquoi je suis si malin / Venedig / Warum ich so klug bin

Friedrich Nietzche (1844 – 1900) : Venise / "Pourquoi je suis si malin / Venedig / Warum ich so klug bin
Venise J’étais accoudé au pont, Voici peu, dans la nuit brune. J’entendais un chant au loin : Goutte dorée qui s’échappait Sur la surface tremblante. Gondoles, lampes, musique – Tout s’est évanoui, ivre, dans le crépuscule... Mon âme, guitare effleurée...
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