Wang Wei / 王维 (701 – 761) : « Seul assis parmi des bambous... »
Seul assis parmi des bambous
Je joue à la cithare en chantant
Aucune personne au fond du bois
Seule la lune brillante vient m’éclairer
Traduit du chinois par Jean-Marie Gustave Le Clézio et Dong Qiang
In, J.M.G. Le Clézio : « Le flot de la poésie continuera de couler »
Editions Philippe Rey, 2020
Le pavillon aux bambous
Solitaire, assis dans les bambous retirés,
Je joue de la cithare et siffle longuement.
Au plus profonde des bois, ignoré de chacun,
Vient m’éclairer le clair de lune brillant.
Traduit du chinois par Florence Hu–Sterk
in, « Anthologie de la poésie chinoise »
Editions Gallimard (La Pléiade), 2015
La demeure dans les bambous
Assis dans les bambous tranquilles,
Je joue du luth et chante à pleine voix.
Au fond du bois, ignoré des hommes,
Seule la lune vient m’éclairer.
Traduit du chinois par Patricia Guillermaz
in, « La poésie chinoise des origines à la révolution »
Editions Gérard & C°, Verviers (Belgique), 1966
Maison dans l’allée aux bambous
Seul assis parmi les bambous solitaires
Je joue du luth et siffle longuement.
Profonde est la forêt, personne ne m’entend,
Vient la lune blanche qui m’éclaire.
Traduit du chinois par Louis Laloy
Editions Fernand Sorlot, 1944
La gloriette aux bambous
Seul assis au milieu des bambous,
Je joue du luth et siffle à mesure ;
Ignoré de tous, au fond des bois.
La lune s’est approchée : clarté.
Traduit du chinois par François Cheng
In, « L'écriture poétique chinoise »
Editions Du Seuil, 1982
Le ménil aux bambous
Tapi tout seul au retrait des bambous,
Il joue du luth et siffle longuement,
Au fond des bois, ignoré des humains,
Le clair de lune approche et l’illumine.
Traduit du chinois par Jean-Pierre Diény
In, Jean -Pierre Diény, « Jeux de montagnes et d’eaux »
Editions Michalon (encre marine), 2007
Du même auteur :
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En montagne (24/02/2023)
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