Herwarth Walden (1878 – 1941) : « Ferne blühen Deine Augen – Loin fleurissent tes yeux... »
Fern blühen Deine Augen – Loin fleurissent tes yeux
Fern – Loin
Weit hinter den Nächten – Loin derrière les nuits
Blühen still Leben zwischen Sterben
Blühen stiller Sterben zwischen Leben
Entre vivre et mourir silence fleurissent
Le mourir entre le vivre plus silencieusement fleurissent
Blühen Sterne in die Nächte – Fleurissent étoiles dans les nuits
Augensterne – Yeux étoiles
Nacht schmiegt sich an Nacht und Nächte
La nuit s’unit à la nuit et les nuits
Atmen tief und ab und auf
Respirent profondément et expirent et inspirent
Atmen hoch und fern und nah – Fort respirent loin et près
Augen sternen tagversonnen – Pensant au jour les yeux étoilent
Leben verschmiegt sich nachtversehnt
La vie s’unit nostalgique de la nuit
O Deine Augen – O tes yeux
Zwei ruhende Sterne über kreisender Erde
Sur terre qui tourne en cercle deux étoiles au repos
Fern – Loin
Traduit de l’allemand par Emile Malespine
In, revue « Manomètre, N°1, juillet 1922 »
Lyon (France)
Poème précédent en allemand :
Nelly Sachs : Papillon / Schmetterling (16/09/2019)
Poème suivant en allemand :
Messages clandestins, poèmes 1945 – 1956 / Kassiber, gedichte 1945 – 1956 (IV) (28/11/2019)