Xie Tiao / 謝朓 (464 – 499) : Complainte des degrés de jade
Poème de Xie Tiao calligraphié par Fa Ruozhen, en 1694. Encre sur papier (Parchemin suspendu); The Palace Museum, Beijing
Complainte des degrés de jade
Vers le soir, au palais, j’abaisse le rideau de perles ;
Les lucioles errantes volettent, puis se posent.
Tout au long de la nuit, cousant l’habit de soie,
Je pense à vous, combien intensément.
Traduit du chinois par Wong T’ong-wen
in, « Anthologie de la poésie chinoise classique »
Editions Gallimard (Poésie),1962
Lamentations aux marches de jade
C’est le soir, Les rideaux de perles sont baissés.
Des lucioles volaient ; elles se sont éteintes.
La nuit s’allonge. Elle œuvre à sa robe de soie.
« Point ne finira donc l’amour que j’ai de vous ! »
Traduit du chinois par François Martin
In, « Anthologie de la poésie chinoise »
Editions Gallimard (Pléiade), 2015
Du même auteur :
« Le jour tombe... » (15/07/2020)
Tristesse des oiseaux de bronze (15/07/2022)
Celui à qui je pense (15/07/2023)
Contemplation mélancolique au coucher du soleil (15/07/2024)