24 septembre 2018
Amir Gilboa/ אמיר גלבע (1984 – 1917) : « Très loin à perte de vue... »
Très loin à perte de vue
la vie bouillonne.
Tout le monde habillé de fête
les hommes et les femmes.
Et les fleurs d’amandier fleurissent
sur les cannes des hommes
Et une calme brise matinale
murmure aux yeux des femmes.
Et la mort n’a pas de vie
et la vie n’a pas de mort.
Une rue entière marche.
L’écho emporte la voix
et la voix emporte l’écho
L’éternel règne
Traduit de l’hébreu par Michel Eckhard et Benjamin Ziffer
in, Revue « Poésie 1, N° 116, Mars-Avril 1984 »
Le Cherche-Midi éditeur, 1984
Du même auteur : « Aux jours très anciens… » (25/09/2017)
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