4 septembre 2018
Erwann Rougé (1954 -) : « Si je fermais les yeux... »
Si je fermais les yeux, que la toile ne soit
plus entièrement la toile, mais l’ouvert, le
rouge redoutable.
L’empreinte serait espace, le corps devenu
proie.
Et non seulement en raison du froid, mais
de l’attente apprise avec ses hâtes, ses
piétinements.
La nuit, voir défait très lentement, dévore
les ombres que l’on n’explique pas.
Ce que garde ce que garde l’éclair.
Gérard Venturelli, peintre
In, « Revue Ecriterres, N°2, Mai 1990 »
29720 Plonéour-Lanvern, 1990
Du même auteur :
Puis ce ralenti (04/09/2017)
« Et les couleurs arrivent ... » (04/09/2019)
L’Absent (1) (02/04/2023)
L’Absent (2) (02/04/2024)
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