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Le bar à poèmes
miłosz (czesław)
18 décembre 2020

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : Capri

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : Capri
Capri Je suis un enfant qui célèbre sa première communion à Wilno et plus tard qui boit du chocolat distribué par des dames patronnesses bigotes. Je suis un vieil homme qui se souvient de cette matinée de juin : l’ivresse des objets immaculés, des nappes...
18 décembre 2019

Czesław Miłosz (1911 - 2004) : Le fleuve majestueux / Powolna rzeka

Czesław Miłosz (1911 - 2004) : Le fleuve majestueux / Powolna rzeka
Le fleuve majestueux Un printemps aussi beau que celui-là, cela fait longtemps qu’il n’y en a pas eu ; l’herbe juste avant le fauchage est abondante et pleine de rosée. Dans la nuit, on entend quelqu’un jouer au bord des marais, il y a une traînée rose...
18 décembre 2018

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : A Allen Ginsberg / Do Allena Ginsberga

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : A Allen Ginsberg / Do Allena Ginsberga
A Allen Ginsberg Allen, mon cher, mon grand poète d’un siècle meurtrier, toi qui t’obstinant dans ta folie es arrivé à la sagesse. Je t’avoue que ma vie n’a pas été telle que je l’aurais souhaitée. Et maintenant qu’elle est passée, elle reste là comme...
18 décembre 2017

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : Sur la plage

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : Sur la plage
Sur la plage Sur le sable la mer s’étale et j’écoute sa rumeur, et je ferme les yeux. Sur ce bord européen, au cœur de l’été, après les grandes guerres du siècle. Fronts des nouvelles générations innocents, mais marqués. Souvent dans la foule un visage...
18 décembre 2016

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : CELA / TO

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : CELA / TO
CELA Si je pouvais enfin dire ce qui m’habite. M’écrier : hommes, je vous ai menti En disant qu’il n’y a pas cela en moi, Alors que CELA y est sans cesse, jour et nuit. Bien que ce fût précisément grâce à cela Que je savais décrire vos villes inflammables,...
18 décembre 2015

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : Dante

Czesław Miłosz (1911 – 2004) : Dante
Dante Ainsi ne rien avoir. Ni terre ni abîme. Tournant sur lui-même le cercle des saisons. Les gens sous les étoiles Vont et se dispersent En poussière quasi stellaire. Les machines moléculaires Travaillent infailliblement, comme des automates. Lilium...
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