Avec André Breton

Dylan Thomas

Les chemins sont escarpés qui mènent

d’ci à la broussailleuse Laugharne

mais si les oiseaux du soir te gardent

en leur écume

que ta mort dans son étendue

soit la sereine lumière de l’après-midi

dans le pays où le vent sème ses graines et son plumage

que retentissent les syllabes de ton nom Dylan Thomas

qu’elles retentissent sur les rochers

comme le vent traverse encore une longue saulaie

pleine de la fraîcheur du temps au Pays de Galles

et chacun sourira à ta mémoire

car l’infatigable mer va et vient encore et encore

dans nos têtes de clous

les chemins sont escarpés qui mènent

d’ici jusqu’à la broussailleuse Laugharne

Tête cruelle,

Editions Calligrammes, Quimper, 1982

Du même auteur :

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