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Le bar à poèmes
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16 août 2024

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Europe (VII- XI)

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Europe (VII- XI)
Europe VII. LONDRES Après avoir aimé des yeux dans Burlington Arcade, Je redescends Piccadilly à pied, doucement. O bouffées de printemps mêlées à des odeurs d’urine, Entre les grilles du Green Park et la station des cabs, Combien vous êtes émouvantes...
16 août 2024

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Europe (V-VI)

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Europe (V-VI)
Europe V Eau de l’Océan Atlantique Dans la baignoire d’argent de ma maison de Londres, Que ton odeur m’est douce et âpre, tandis Que d’un bras humide J’agite devant ma face un éventail parfumé ! Oh ! ici enfin je suis bien, avec l’Océan chez moi Et Grosvenor...
16 août 2024

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Europe (I-IV)

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Europe (I-IV)
Europe La douceur de l’Europe Etienne Pasquier I Un minuit en mer comme il y en a tant : Le Cunarder au bruit doux sur la mer sans lune. Il ferait chaud, n’était ce vent. Le bruit de la vague la plus voisine : un éclaboussement ; Et l’autre vague un peu...
22 octobre 2017

Valéry Larbaud (1881 – 1957) : Prologue

Valéry Larbaud (1881 – 1957) : Prologue
Prologue Borborygmes ! Borborygmes !... Grognements sourds de l'estomac et des entrailles, Plaintes de la chair sans cesse modifiée, Voix, chuchotements irrépressibles des organes, Voix, la seule voix humaine qui ne mente pas, Et qui persiste même quelque...
22 octobre 2016

Valéry Larbaud (1881 – 1957): Thalassa

Valéry Larbaud (1881 – 1957): Thalassa
Thalassa Couché sur le divan au fond de la cabine (Bercé comme une poupée aux bras d'une fillette folle Par le tangage et le roulis — gros temps), J'ai sur l'âme un cercle lumineux : le hublot, Comme une vitrine de boutique où l'on vendrait la mer; Et,...
30 juillet 2015

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Carpe diem…

Valéry Larbaud (1881 -1957) : Carpe diem…
Carpe Diem Cueille ce triste jour d’hiver sur la mer grise, D’un gris doux, la terre est bleue et le ciel bas Semble tout à la fois désespéré et tendre ; Et vois la salle de la petite auberge Si gaie et si bruyante en été, les dimanches, Et où nous sommes...
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