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Le bar à poèmes
19 décembre 2024

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : A Sylvia (2)

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : A Sylvia (2)
A Sylvia Silvia, te souviens-tu De ton temps sur la terre ? La beauté Illuminait tes yeux qui n’auront eu, Rieurs, qu’une journée, Et toi, tu gravissais, joyeuse, pensive, Le seuil, ô jeune fille, de ta vie. Et résonnaient paisibles Les salles, les rues...
22 novembre 2024

Giovambattista Marino (1569 – 1625) : Madrigaux (5, 7, 8, 11, 12, 17, 27, 30, 32, 35, 38, 39, 42, 46)

Giovambattista Marino (1569 – 1625) : Madrigaux (5, 7, 8, 11, 12, 17, 27, 30, 32, 35, 38, 39, 42, 46)
Madrigaux (extraits de Rimes, IIe partie) V Scherzo tiré de l ’Amour fugitif de Moschus J ’ai entendu, Vénus, Que loin de ton sein, Fugitif, ton fils se cache, Et que tu promets un baiser A qui te le retrouve. Ne soupire plus belle Déesse : Si tu cherches...
14 novembre 2024

Antonia Pozzi (1912 – 1938) : Légère offrande / Lieve offerta

Antonia Pozzi (1912 – 1938) : Légère offrande / Lieve offerta
Légère offrande Je voudrais que mon âme te fût légère comme les extrêmes feuilles des peupliers qui s’embrasent de soleil à la cime des troncs emmaillottés de brume. Je voudrais que mes paroles te conduisent le long d’une allée déserte, marquée de fines...
19 octobre 2024

François Pétrarque / Francesco Petrarca (1304 - 1374) : « Comme un pauvre vieillard... / Movesi il vecchierel...

François Pétrarque / Francesco Petrarca (1304 - 1374) : « Comme un pauvre vieillard... / Movesi il vecchierel...
Carte maximum de France 1956 Comme un pauvre vieillard quitte, pâle et chenu, Le doux lieu où il va tout son âge accompli Laissant en désarroi une tendre famille Qui voit qu’elle a perdu un père bien-aimé, Et ensuite s’en va, en traînant son vieux corps...
6 octobre 2024

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : Dialogue / Dialogo

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : Dialogue / Dialogo
Dialogue « At cantu commotae Erebi de sedibus imis umbrae ibant tenues simulacraque luce carentum. * » Nous sommes souillés de guerre et Orphée grouille d’insectes, dévoré par les poux, et tu es morte. L’hiver, ce poids de glace, l’eau, l’air de la tempête...
21 septembre 2024

Lapo Gianni (fin XIIIéme – début XIVeme siècle) : « Je veux, Amour... » / « Amor, eo chero... »

Lapo Gianni (fin XIIIéme – début XIVeme siècle) : « Je veux, Amour... » / « Amor, eo chero... »
Je veux, Amour, ma dame en mon pouvoir, L’Arno d’eau balsamique Les remparts de Florence en argent pur Et ses rues de cristal toutes dallées, Cent châteaux crénelés, Et tous les Italiens pour mes vassaux. Je veux le monde en paix, les routes sûres, Des...
14 août 2024

Eugenio Montale (1896 – 1981) : Sarcophage / Sarcofaghi

Eugenio Montale (1896 – 1981) : Sarcophage / Sarcofaghi
Sarcophage Où vont-elles les frisottantes jouvencelles, Sur l’épaule portant leurs amphores remplies ? Si léger est leur pas quand il s’immobilise ; Au bout de leur chemin s’ouvre une combe Dans une vaine attente Des belles, ombragées par une treille...
31 juillet 2024

Andrea Zanzotto (1921 – 2011) : Bucolique / Bucolica

Andrea Zanzotto (1921 – 2011) : Bucolique / Bucolica
Bucolique « Seit Jahrhunderten ruft uns dein Duft... » (Rilke.) L’horizon est bouleversé et les échappées du ciel n’arrivent pas à raffermir les talus débiles et tristes, mais tu es dans ma pensée, foi jamais lasse, - toi innocente ave moi dans les bois...
31 juillet 2024

Alfonso Gatto (1909 – 1976) : Poésie d’amour / Poesia d’amore

Alfonso Gatto (1909 – 1976) : Poésie d’amour / Poesia d’amore
Poésie d’amour Les grandes nuits d’été que rien ne trouble au-delà du doux philtre des baisers, et ton visage - un rêve – entre mes mains. Lointaine comme tes yeux, tu es venue de la mer, du vent qui en est l’âme. Et tu m’embrasses éperdument jusqu’à...
15 juillet 2024

L’Arioste / Ludivico Ariosto (1474 – 1533) : La courge et le poirier / La zucca e il pero

L’Arioste / Ludivico Ariosto (1474 – 1533) : La courge et le poirier / La zucca e il pero
La courge et le poirier Une courge jadis en quelques jours tout haut Tellement se hissa qu’un poirier, son voisin, Se trouva recouvert par elle jusqu’au faîte. Ce poirier qui longtemps avait si bien dormi Ouvrant un beau matin ses yeux vit sur sa tête...
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