Zu Shuzhen / 朱淑真 (1135 – 1180) : Plainte vernale
Plainte vernale
Air : « Les Magnolias. Version abrégée »
Je marche seule, je m’assois seule,
Je chante seule et seule reprends en chœur, seule encore je m’allonge.
Un long moment debout, l’esprit ennuyé,
Rien à faire contre le froid léger qui effleure...
Un tel émoi, qui le verra ?
Mes larmes lavent le fard qui déjà s’efface à demi,
Tristesse et maladies se succèdent,
J’ai coupé toutes les mèches des lampes, mon rêve n’est pas venu.
Traduit du chinois par Stéphane Feuillas
in, « Anthologie de la poésie chinoise »
Editions Gallimard (La Pléiade), 2015
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