Je t’ai raconté l’histoire

                                                                                  Votre scarabée serait le plus étrange de tous

                                                                                  les scarabées s’il ressemblait à ceci.

                                                                                                                                                Edgar POE

Je t’ai raconté l’histoire des grands scarabées joueurs d’échecs

Des grands scarabées légendaires,

Qui gardent la lumière des astres

Et de ce poète allemand pendant ses vacances à la mer

Avec son chien fabuleux qui lisait Maître Eckart

Et interprétait les songes de son Maître qui s’ennuyait

Notre amour fut une aventure plus rare que celle des scarabées

Noirs comme la nuit scarabées qui gardent la lumière des astres

Poe n’en avait imaginé qu’un mais d’or massif d’un bout à l’autre

Et bruni comme un vase magique qui a traversé les mers

Poe n’en avait imaginé qu’un mais si lourd et si prometteur

De gloire et de fortune

Qu’il appartenait sans doute à la race légendaire et forte

Des grands scarabées joueurs d’échecs.

Je suis mort, il ne m’est pas possible de leur parler

Et mes yeux ne voient rien sans doute de leur visage

Le ciel est voilé d’une grille comme des larmes

Et je marche tête nue entre ces larmes

Que le vent disperse

Mais il y a encore quelque chose de sonore en moi

Quelque chose qui me porte dans la bourrasque

Quelque chose comme un appel avec un rire

Et des chansons un espoir que le vent disperse

Mais j’écoute en vain parmi la tempête

Je regarde en vain à travers mes larmes

Cet appel étouffé comme un rire

Et ces chansons que le vent disperse.

Revue L’VII

Du même auteur :

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