15 avril 2015
Philippe Camby (1952 – 2012) : « Tu as tellement aimé ces visages… »
Tu as tellement aimé ces visages, ces lèvres,
Ces parfums qui s’éloignent,
Et les batailles de nuages
Entre les peupliers,
Que ta vie reste leur otage docile.
Au moment de mourir,
Une brume, un crachin,
Une tache d’ombre ou de lumière,
Un souvenir oublié, te retiennent
Par la manche
- vivant passé qui se débat
Sous les pelles de terre
Que le présent lui jette…-
Poèmes du vent d’Ouest suivi de Tombeau d’un père
Edition Artus, 56200 La Gacilly, 1982
Du même auteur : « J’ai été sel sous la vague … » (15/04/2016)
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