Poème d’espérance

Son regard m’amuse

comme une porte que l’on pousse

sur un parc rouillé.

Citron du soleil qui tombe.

elle passe comme le hérisson en boule

chaque soir sur les lèvres du ruisseau.

Les corbeaux de la nuit

sont des étoiles noires

et font entendre une musique déchirante.

Je voudrai flairer un parfum

semblable à la cosse du printemps

Loin des montagnes vertes et blanches.

Des perles aux pourceaux

In, Revue « Tropiques, N° 12, Janvier 1945 »

Fort - De - France (Martinique), 1945

Du même auteur :

Ma vie est passée (22/04/2015)

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« Il est une espèce d’oiseau… » (22/04/2018)

Des perles aux pourceaux (22/04/2019)