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Le bar à poèmes

21 mai 2018

Loys Masson (1915 -1970) : Poème à mon père

Loys Masson (1915 -1970) : Poème à mon père
Poème à mon père Mon père tu dors en lit de semences sur l’eau de tes yeux Les larmes de ma mère descendent jusqu’à toi à travers le sol spongieux, aux bras des graminées – sur ton ventre poussent la campanule et l’oseille. On m’a écrit « il s’en est...
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20 mai 2018

Pierre de Ronsard (1524 – 1585) : « Maîtresse, embrasse-moi… »

Pierre de Ronsard (1524 – 1585) : « Maîtresse, embrasse-moi… »
Maîtresse, embrasse-moi, baise-moi, serre-moi, Haleine contre haleine, échauffe-moi la vie, Mille et mille baisers donne-moi, je te prie, Amour veut tout sans nombre, Amour n'a point de loi. Baise et rebaise-moi ; belle bouche pourquoi Te gardes-tu, là-bas,...
19 mai 2018

Paul Eluard (1895 -1952) : « Je te l’ai dit pour les nuages… »

Paul Eluard (1895 -1952) : « Je te l’ai dit pour les nuages… »
Je te l’ai dit pour les nuages Je te l’ai dit pour l’arbre de la mer Pour chaque vague pour les oiseaux dans les feuilles Pour les cailloux du bruit Pour les mains familières Pour l’œil qui devient visage ou paysage Et le soleil lui rend le ciel de sa...
18 mai 2018

Angel González (1925 – 2008) : Ce sont les mouettes, mon amour / Son las gaviotas, amor.

Angel González (1925 – 2008) : Ce sont les mouettes, mon amour / Son las gaviotas, amor.
Ce sont les mouettes mon amour Ce sont les mouettes, mon amour. Les lentes, les hautes mouettes. Mer hivernale. L’eau grise laisse un tâche froide sur les rochers. Tes jambes, tes douces jambes, attendrissent les vagues. Un ciel sale se vautre sur la...
17 mai 2018

Paul Verlaine (1844- 1896) : l’Angoisse

Paul Verlaine (1844- 1896) : l’Angoisse
L’angoisse Nature, rien de toi ne m'émeut, ni les champs Nourriciers, ni l'écho vermeil des pastorales Siciliennes, ni les pompes aurorales, Ni la solennité dolente des couchants. Je ris de l'Art, je ris de l'Homme aussi, des chants, Des vers, des temples...
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16 mai 2018

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont (1846 – 1870) : « O mathématiques sévères... »

Isidore Ducasse, Comte de Lautréamont (1846 – 1870) : « O mathématiques sévères... »
Portrait imaginaire de Lautréamont par Félix Vallotton , paru dans Le Livre des masques de Remy de Gourmont (1898) O mathématiques sévères, je ne vous ai pas oubliées, depuis que vos savantes leçons, plus douces que le miel, filtrèrent dans mon cœur,...
15 mai 2018

Frédéric-Jacques Temple (1921 - 2020) : Profonds pays (II)

Frédéric-Jacques Temple (1921 - 2020) : Profonds pays (II)
Profonds pays II TROIS VILLES 1 Des chiens fiévreux aux dents luisantes de panique et de faim me dévisagent tremblant dans les décombres où triomphe la puanteur humaine disputant des viandes innommables au rats vrais maîtres de la ville qui n’est plus...
14 mai 2018

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La folie

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La folie
La folie Routes de fer vers l'horizon : Blocs de cendres, talus de schistes, Où sur les bords un agneau triste Broute les poils d'un vieux gazon ; Départs brusques vers les banlieues, Rails qui sonnent, signaux qui bougent, Et tout à coup le passage des...
12 mai 2018

Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) : Vanité / Vanità

Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) : Vanité / Vanità
Vanité Soudain Tout haut plane Au-dessus des décombres La limpide stupeur De l’immensité. Et l’homme Penché Sur l’eau Surprise Par le soleil Se découvre N’être qu’une ombre Bercée et Doucement brisée. Traduit de l’italien par Sicca Venier in, « Poètes...
12 mai 2018

Charles Baudelaire (1821 – 1867) : Les bijoux

Charles Baudelaire (1821 – 1867) : Les bijoux
Les bijoux La très-chère était nue, et, connaissant mon coeur, Elle n'avait gardé que ses bijoux sonores, Dont le riche attirail lui donnait l'air vainqueur Qu'ont dans leurs jours heureux les esclaves des Mores. Quand il jette en dansant son bruit vif...
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