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Le bar à poèmes
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3 octobre 2023

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La neige

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La neige
La neige La neige tombe, indiscontinûment, Comme une lente et longue et pauvre laine, Parmi la morne et longue et pauvre plaine, Froide d’amour, chaude de haine. La neige tombe, infiniment, Comme un moment – Monotone – dans un moment ; La neige choit,...
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3 octobre 2022

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Le départ

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Le départ
Le Départ Traînant leurs pas après leurs pas Le front pesant et le cœur las, S’en vont, le soir, par la grand’ route, Les gens d’ici, buveurs de pluie, Lécheurs de vent, fumeurs de brume. Les gens d’ici n’ont rien de rien, Rien devant eux Que l’infini...
3 octobre 2021

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Les plaines

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Les plaines
Les plaines Sous la tristesse et l'angoisse des cieux Les lieues S'en vont autour des plaines ; Sous les cieux bas Dont les nuages traînent Immensément, les lieues Se succèdent, là-bas. Droites sur des chaumes, les tours ; Et des gens las, par tas, Qui...
3 octobre 2020

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Fleur fatale

 Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Fleur fatale
Fleur fatale L'absurdité grandit comme une fleur fatale Dans le terreau des sens, des coeurs et des cerveaux ; En vain tonnent, là-bas, les prodiges nouveaux ; Nous, nous restons croupir dans la raison natale. Je veux marcher vers la folie et ses soleils,...
3 octobre 2019

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La pluie

 Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La pluie
La pluie Longue comme des fils sans fin, la longue pluie Interminablement, à travers le jour gris, Ligne les carreaux verts avec ses longs fils gris, Infiniment, la pluie, La longue pluie, La pluie. Elle s'effile ainsi, depuis hier soir, Des haillons...
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14 mai 2018

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La folie

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : La folie
La folie Routes de fer vers l'horizon : Blocs de cendres, talus de schistes, Où sur les bords un agneau triste Broute les poils d'un vieux gazon ; Départs brusques vers les banlieues, Rails qui sonnent, signaux qui bougent, Et tout à coup le passage des...
5 mai 2017

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : « Dès le matin... »

 Emile Verhaeren (1855 – 1916) : « Dès le matin... »
Un matin Dès le matin, par mes grand'routes coutumières Qui traversent champs et vergers, Je suis parti clair et léger, Le corps enveloppé de vent et de lumière. Je vais, je ne sais où. Je vais, je suis heureux ; C'est fête et joie en ma poitrine : Que...
6 février 2016

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Le vent

Emile Verhaeren (1855 – 1916) : Le vent
Le vent Sur la bruyère longue infiniment, Voici le vent cornant Novembre, Sur la bruyère, infiniment, Voici le vent, Qui se déchire et se démembre, En souffles lourds, battant les bourgs, Voici le vent, Le vent sauvage de Novembre. Aux puits des fermes,...
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