Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bar à poèmes
30 novembre 2020

Jean Ristat (1943 -) : Envoi

Jean Ristat (1943 -) : Envoi
13/11/1993 - © Sophie Bassouls Envoi Je chante ce que personne encor n’a chanté La guerre ni la paix des empires et la gloire D’un héros à sa charrue labourant un Ciel de carnaval mais le temps étranglé dans Les griffes de l’espace ou l’inverse les mots...
Publicité
Publicité
29 novembre 2020

Gérard Le Gouic (1936 -) : La terre aux manoirs d'herbes (1)

 Gérard Le Gouic (1936 -) : La terre aux manoirs d'herbes (1)
La terre aux manoirs d'herbes Je viens d’un pays de voyance et de mélancolie qui marche au pas de ses derniers chevaux de trait, qui parle la langue de ses longues pluies après l’été, d’un pays de ronces et d’enfance qui se meurt du silence de ses rivières...
28 novembre 2020

Wolfdietrich Schnurre (1920 – 1989) : Nouveaux poèmes 1965 – 1979 (III) / Neue Gedichte 1965 – 1979 (III)

Wolfdietrich Schnurre (1920 – 1989) : Nouveaux poèmes 1965 – 1979 (III) / Neue Gedichte 1965 – 1979 (III)
Nouveaux poèmes 1965 – 1979 III ARRIVEE Le radeau : ici l’a poussé la tempête dans les eaux plus tranquilles. Déchirées voile et chemise. Il marche nu sur la houle qui tangue le saint, que l’on ne conduit plus. Son pied, familier du marteau et du clou,...
27 novembre 2020

Gilbert Trollier (1907 – 1980) : Métamorphoses

Gilbert Trollier (1907 – 1980) : Métamorphoses
Métamorphoses Eclair, essence qui chavire ! L’horizon naît instantané, L’âme silencieuse expire Dans un soliloque acharné. Eclair impitoyable, achève. Achève de nous mettre à mort, La terre déjà se soulève A la rencontre de nos corps. Elle germe, sa pure...
26 novembre 2020

Jean Mambrino (1923 – 2012) : Clairière (41 – 48)

Jean Mambrino (1923 – 2012) : Clairière (41 – 48)
Clairière 41 si tes chemins filent ne les retiens pas comment les garder en laisse chacun tire de son côté chacun file à toute allure sur la trace d’un secret comment retrouver le mien quand le vent a disparu avance les yeux brûlés le cœur perdu sur la...
Publicité
Publicité
25 novembre 2020

Peire Rogier (vers 1145 – après 1197) : « En bon vers ne peut faillir... » / « Ges non puesc en bon vers fallir...

Peire Rogier (vers 1145 – après 1197) : « En bon vers ne peut faillir... » / « Ges non puesc en bon vers fallir...
Peire Rogier, d'après un chansonnier du xiii e siècle ( BnF , manuscrit français 12473, folio 2v.) En bon vers ne peut faillir Alors que ma dame chante ; Comment pourrais-je d’ell’ mal dire ? Il n’est ici homme si rustre Qui d’un de ses propos ou deux...
24 novembre 2020

Yehuda Amichaï (1924 – 2000) / יהודה עמיחי : « Mon fils a un parfum de paix... »

Yehuda Amichaï (1924 – 2000) / יהודה עמיחי : « Mon fils a un parfum de paix... »
Mon fils a un parfum de paix quand je me penche sur lui ce n’est pas que l’odeur du savon. Chacun de nous a été un enfant au parfum de paix (Et dans tout le pays il n’y a plus un seul moulin à vent qui tourne) O pays déchiré comme des vêtements qui ne...
23 novembre 2020

Odyssèas Elytis / Οδυσσέας Ελύτης (1911 – 1996) : Elégie de Grüningen

Odyssèas Elytis / Οδυσσέας Ελύτης (1911 – 1996) : Elégie de Grüningen
Elégie de Grüningen A la mémoire de Friedrich von Hardenberg Forêts de Rhénanie arrêtées voilà tant d’années en moi Rappelées à présent comme par le cor d’un chasseur Arbres généalogiques et blasons qu’à douze ans je découvrais sans le vouloir Es war...
22 novembre 2020

Giambattista Marino (1569 – 1625) : Polyphème et Galatée

Giambattista Marino (1569 – 1625) : Polyphème et Galatée
Polyphème et Galatée « Je suis laid, mais qu’importe ! Et même si ma barbe N’est qu’un roncier piquant qui couvre mon visage, Si ma poitrine et mon dos sont noirs et toisonnent, Si mes cheveux ne sont qu’une épaisse broussaille Ne me méprise point, mon...
21 novembre 2020

Miguel D’ors (1946 -) : Il ne faut pas te leurrer / No intentes engañarte.

Miguel D’ors (1946 -) : Il ne faut pas te leurrer / No intentes engañarte.
Il ne faut pas te leurrer A Carlos Clementson Tu sais que c’est inutile, il ne faut pas te leurrer. Aussi loin que tu ailles jamais tu ne seras allé loin. Tu pourras aller et venir par les cieux et les mers : Denver, Valparaiso, les cabanes lépreuses...
Publicité
Publicité
1 2 3 > >>
Le bar à poèmes
Publicité
Archives
Newsletter
96 abonnés
Publicité