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Le bar à poèmes
27 août 2021

Alfonso Gatto (1909 – 1976) : Pour les martyrs de la Place Loreto / Per i martiri di Piazzale Loreto

Alfonso Gatto (1909 – 1976) : Pour les martyrs de la Place Loreto / Per i martiri di Piazzale Loreto
Pour les martyrs de la Place Loreto (*) Vint l’aube, puis tout fut en arrêt : la ville, le ciel, le souffle du jour. Les bourreaux seuls restèrent vivants devant les morts. Silence était le cri du matin, silence le ciel blessé, silence des maisons, silence...
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20 août 2021

Dino Campana (1885 – 1932) : La baie vitrée / L’invetriata

Dino Campana (1885 – 1932) : La baie vitrée / L’invetriata
La baie vitrée Le soir fumeux d’été Depuis la haute baie vitrée verse clartés dans l’ombre Et me laisse dans le cœur une brûlure scellée. Mais qui a (sur la terrasse sur le fleuve s’allume une lampe) qui a A la Madonine du Pont qui c’est qui c’est qui...
14 août 2021

Eugenio Montale (1896 – 1981) : Le penser du prisonnier / Il sogno del prigionero

Eugenio Montale (1896 – 1981) : Le penser du prisonnier / Il sogno del prigionero
Le penser du prisonnier Aubes et nuits qui par peu de signes varient. Les étourneaux et leurs zigzags sur leurs beffrois Dans les jours de bataille, seules ailes à moi, Un brin de ciel polaire, L’œil du gardien-chef dans le judas, Un craquement de noix...
22 juillet 2021

Rinaldo d’Aquino (XIIIè siècle) : « Jamais plus je n’aurai de joie... » / « Già mai non mi conforto... »

Rinaldo d’Aquino (XIIIè siècle) : « Jamais plus je n’aurai de joie... » / « Già mai non mi conforto... »
Jamais plus je n’aurai de joie Et rien n’allégera ma peine, A la rive sont les bateaux, Ils vont bientôt hisser les voiles. S’en va le plus gentil En terre d’outre-mer Et moi, infortunée, Que vais-je devenir ? Il s’en va en lointain pays Sans m’en avoir...
13 mai 2021

Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) : San Martino Del Carso

Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) : San Martino Del Carso
San Martino Del Carso Petit vallon de l’arbre isolé, 27 Août 1916 De toute ces maisons Il n’est resté Que ces vagues pans de mur. De toutes mes amitiés Il n’est resté si peu que rien. Mais il ne manque aucune croix Dans mon cœur. Mon cœur est le pays...
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18 avril 2021

Cesare Pavese (1908 – 1950) : Eté – Eté 1 / Estate – Estate I

Cesare Pavese (1908 – 1950) : Eté – Eté 1 / Estate – Estate I
Eté Il est un jardin clair, herbe sèche et lumière, entouré de murets, qui réchauffe sa terre doucement. Lumière qui évoque la mer. Tu respires cette herbe. Tu touches tes cheveux et tu en fais jaillir le souvenir. J’ai vu bien des fruits doux tomber...
15 avril 2021

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : Vent à Tyndaris / Vento a Tindari

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : Vent à Tyndaris / Vento a Tindari
Vent à Tyndaris Tyndaris, tu n’es que tendresse, Je le sais, parmi tes larges côteaux, Toi, suspendu sur la mer Baignant les douces îles du dieu, Tu fonds sur moi aujourd’hui Et te penches dans mon cœur. J’escalade des pics vertigineux, des abîmes, Et...
8 février 2021

Eugenio Montale (1896 – 1981) : Correspondances

Eugenio Montale (1896 – 1981) : Correspondances
Correspondances Tandis qu’un mirage au fond De vapeurs vacille et se perd Autre chose aux arbres annonce La trompette du pivert. La main qui plonge au sous-bois Et vient transpercer la trame Du cœur par les pointes du chaume, C’est celle qui fait aux...
1 février 2021

Dino Campana (1885 – 1932) : L’espérance (sur le torrent nocturne) / La speranza (sul torrente notturno)

Dino Campana (1885 – 1932) : L’espérance (sur le torrent nocturne) / La speranza (sul torrente notturno)
L’espérance (sur le torrent nocturne) Pour l’amour des poètes Princesse des rêves secrets Dans les ailes des vives pensées répète répète Ô princesse tes chants : Toi chevelue de chants muets Pâle amour des errants Etouffe les pleurs inéteints Donne trêve...
20 décembre 2020

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : A la lune / Alla luna

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : A la lune / Alla luna
Giacomo Leopardi sur son lit de mort A la lune Ô favorable Lune, je me rappelle, Sur ce col même – voilà, l’année revient -, Je venais te mirer plein d’angoisse ; Et tu pendais alors sur cette sylve, L’éclairant toute, comme aujourd’hui. Mais brumeux,...
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