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Le bar à poèmes
13 mai 2022

Giuseppe Ungaretti (1888 – 1970) : Calme / Sereno

Giuseppe Ungaretti (1888 – 1970) : Calme / Sereno
Lithographie de Pericle Fazzini, 1958 Calme Après tant de brouillard une à une se dévoilent les étoiles. Je respire la fraîcheur que m’apportent les coloris du ciel. Je me reconnais image fugitive enclose en un cercle immortel. Bosco di Courton, juillet...
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18 avril 2022

Cesare Pavese (1908 – 1950) : Dépaysement / Gente Spaesata

Cesare Pavese (1908 – 1950) : Dépaysement / Gente Spaesata
Dépaysement Trop de mer. Nous l’avons assez vue cette mer. Le soir, quand l’eau s’étend délavée et se perd dans le néant, mon ami la regarde fixement, je fixe mon ami et personne ne parle. La nuit, on finit par aller s’enfermer dans le fond d’un bistrot,...
15 avril 2022

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : Temple de Zeus à Agrigente / Tempio di Zeus Ad Agrigento

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : Temple de Zeus à Agrigente / Tempio di Zeus Ad Agrigento
Temple de Zeus à Agrigente La jeune fille assise dans l’herbe relève les cheveux rêches de sa nuque et rit de sa course et du peigne égaré. Elle ne dit pas sa couleur, s’il fut arraché par la main de feu qui salue au loin derrière un amandier, où s’il...
8 février 2022

Eugenio Montale (1896 -1981) : « Ne t’abrite pas à l’ombre... » / « Non rifugiarti nell'ombra... »

 Eugenio Montale (1896 -1981) : « Ne t’abrite pas à l’ombre... » / « Non rifugiarti nell'ombra... »
Eugenio Montale vu par Tullio Pericoli Ne t’abrite pas à l’ombre De cette verdure touffue Comme l’autour qui fonce En un éclair dans la touffeur. Il est temps de laisser la maigre Roselière qui semble assoupie Et de regarder les formes De la vie qui s’effrite....
1 février 2022

Dino Campana (1885 – 1932) : Le chant de la ténèbre / Il canto della tenebra

Dino Campana (1885 – 1932) : Le chant de la ténèbre / Il canto della tenebra
Le chant de la ténèbre La lumière du crépuscule s’atténue : Esprits inquiets douce soit la ténèbre Au cœur qui n’aime plus ! Des sources des sources avons à écouter, Sources, sources qui savent Sources qui savent que des esprits sont là Que des esprits...
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20 décembre 2021

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : Le dernier chant de Sappho / Ultimo canto di Saffo

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : Le dernier chant de Sappho / Ultimo canto di Saffo
Le dernier chant de Sappho Paisible nuit, chaste rayon De la lune couchante, et toi qui pointes Au-dessus des rochers, par la forêt muette, Messagère du jour, ô délicieuses, Quand j'ignorais les Erinyes et le destin, Et bien-aimées images ! Déjà la légère...
22 novembre 2021

Giambattista Marino (1569 - 1625) : « Silence, ô Faunes... » / « Silenzio, o fauni... »

Giambattista Marino (1569 - 1625) : « Silence, ô Faunes... » / « Silenzio, o fauni... »
Silence, ô Faunes, Taisez-vous, Nymphes ; Ne frappez pas Le sol du pied Ni de vos cris Le ciel non plus ; Que de vos gongs Le bruit d’airain Ne trouble point Dorénavant Le grand sommeil De la Déesse ! Apaise-toi Ô mer, et vous, Ô vents, tombez ; Que nul...
19 octobre 2021

François Pétrarque / Francesco Petrarca (1304 - 1374) : « A chaque pas je me tourne en arrière... » / « Io mi rivolgo indietro

François Pétrarque / Francesco Petrarca (1304 - 1374) : « A chaque pas je me tourne en arrière... » / « Io mi rivolgo indietro
XV A chaque pas je me tourne en arrière, Les membres las, et tout mon corps me pèse : Puisant, dans l’air qui vient de vous, la force D’aller plus loin ; disant : Pauvre de moi ! Puis repensant au doux bien que je laisse, Au chemin long, à ma si courte...
5 octobre 2021

Cesare Pavese (1908 – 1950) : L’Etoile du matin / Lo steddazzu

Cesare Pavese (1908 – 1950) : L’Etoile du matin / Lo steddazzu
Portrait de Cesare Pavese par Nurdan Kasali (2011) L’étoile du matin La mer est encore sombre, les étoiles vacillent quand l’homme seul se lève. Une tiédeur d’haleine s’élève de la rive, où la mer a son lit, et apaise le souffle. C’est l’heure maintenant...
30 août 2021

Antonella Anedda (1958 -) : « Pour la nuit qui tombe trop tard... » / « Per la notte che cade troppo tardi... »

Antonella Anedda (1958 -) : « Pour la nuit qui tombe trop tard... » / « Per la notte che cade troppo tardi... »
A Ida Porena Pour la nuit qui tombe trop tard pour le ciel qui révèle les crêtes : la montagne au milieu des sables, la ville austère dans la chaleur grise de l’été pour cette peur qui est due à la seule lumière, au cuivre de la casserole, à la nourriture...
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