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Le bar à poèmes
11 décembre 2015

François de Malherbe (1555 -1628) : Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse

François de Malherbe (1555 -1628) : Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse
Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse Beauté, mon beau souci, de qui l'âme incertaine A, comme l'Océan, son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Ou je me vais résoudre à ne le souffrir plus. Vos...
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10 décembre 2015

Françoise Hàn (1928 - 2020) : « Entaillées… », « Difficile à dire… », « Depuis qu’ils… »

Françoise Hàn (1928 - 2020) : « Entaillées… », « Difficile à dire… », « Depuis qu’ils… »
1 Entaillés dans l’écorce terrestre avec autour d’eux du temps assez pour échanger la mémoire et l’oubli avec le labyrinthe épuisant où ils se sont laissés prendre et leur chance que l’outil ébréché ait effrité la roche quelque échancrure où s’agripper...
9 décembre 2015

Jean-Pierre Schlunegger (1924 – 1964) : Postface

Jean-Pierre Schlunegger (1924 – 1964) : Postface
Postface J’écrivais tout ceci dans une sorte de fièvre ; tantôt allègre, tantôt grinçante, vivant le reste de mes journées comme un minéral ou une plante, ramassant pour mon poêle des cônes de mélèze ou de sapin. Le ciel , selon les humeurs du vent, s’ouvrait...
8 décembre 2015

Antonio Machado (1875 – 1939) : Il y a eu crime dans Grenade / El crimen fue en Granada

Antonio Machado (1875 – 1939) : Il y a eu crime dans Grenade / El crimen fue en Granada
Il y a eu crime dans Grenade A Federico Garcia Lorca I Le crime On l’avait vu, cheminant entre des fusils par une longue rue, apparaître dans la campagne froide, encore étoilée, la campagne du matin. Ils ont tué Frédéric à l’heure où surgissait la lumière....
7 décembre 2015

Alain Jégou (1948 – 2013) : « Coincées entre la coque et le vivier … »

Alain Jégou (1948 – 2013) : « Coincées entre la coque et le vivier … »
Coincées entre la coque et le vivier, les couchettes s’imbibent et mouillent leur paillasse à chaque coup de roulis. Les paquets de mer et les embruns roublards, s’immiscent, pénètrent partout, sous les cirés, les vareuses, les pulls, les jeans et les...
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6 décembre 2015

Maurice Roche (1924 – 1997) : « Tu perdras le sommeil … »

Maurice Roche (1924 – 1997) : « Tu perdras le sommeil … »
Tu perdras le sommeil au fur que tu perdras la vue. Tandis que tu pénétreras la nuit, tu pénétreras dans la nuit de plus en plus profonde ; ta mémoire, labile déjà, s’amenuisant à mesure que – au sortir d’une longue léthargie – tu prendras conscience...
5 décembre 2015

Jacques Roubaud (1932 - ) : Lettre à Maria Gisborne

Jacques Roubaud (1932 - ) : Lettre à Maria Gisborne
Lettre à Maria Gisborne I En ce moment un bateau flotte dans le port Le vent tombe sur la montagne Un sentier s’ouvre dans le sol bleu de la mer Que jamais proue n’a encore ouvert Le vent médite autour des îles sans écume II Ma sœur, ma sœur, embarqueras-tu...
4 décembre 2015

Mohammed al-Faytoury (1930 - ) /محمد الفيتوري : Le déluge noir

Mohammed al-Faytoury (1930 - ) /محمد الفيتوري : Le déluge noir
Le Déluge noir L’aube a blanchi ton front, O terre d’Afrique L’aurore a éclairé tes entrailles noires et humides, Entends-tu les chants des nègres Retentir lourds et terribles… ? Aperçois-tu les visages des esclaves Ricanant autour des cercueils des tyrans...
3 décembre 2015

Christine de Pisan (1361 – 1430 ?) : La fille qui n'a point d'ami

Christine de Pisan (1361 – 1430 ?) : La fille qui n'a point d'ami
La fille qui n'a point d'ami À qui dira-t-elle sa peine, La fille qui n'a point d'ami ? La fille qui n'a point d'ami, Comment vit-elle ? Elle ne dort jour ni demi Mais toujours veille. Ce fait amour qui la réveille Et qui la garde de dormir. À qui dira-t-elle...
2 décembre 2015

Edouard Joseph Marc Maunick (1931 - 2021) : « qui veut tout écrire sur la lumière… »

Edouard Joseph Marc Maunick (1931 - 2021) : « qui veut tout écrire sur la lumière… »
III qui veut tout écrire sur la lumière périra sans doute aveugle je le sais à trop vouloir lire dans mes rêves j’ai fini par fonder fertiles des aubes surréelles où l’inconscient s’allume longues heures d’insurrection où je m’interdis de mentir de changer...
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