Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le bar à poèmes

14 janvier 2017

Michel-Ange / Michelangelo Buanarroti (1475 -1564) : « Avec ce coeur de soufre… » / « Al cor di zolfo… »

Michel-Ange / Michelangelo Buanarroti (1475 -1564) : « Avec ce coeur de soufre… » / « Al cor di zolfo… »
Avec ce coeur de soufre et cette chair d’étoupe, Avec ces os qui sont pareils à du bois sec, Avec une âme qui dédaigne freins et rênes, Avec un désir prompt et trop ardent, avec Une raison aveugle, débile et boiteuse Et les gluaux, les pièges dont le...
Publicité
Publicité
13 janvier 2017

Andrée Sodenkamp (1906 – 2004) : « Je voudrais te dévaster d’amour… »

Andrée Sodenkamp (1906 – 2004) : « Je voudrais te dévaster d’amour… »
Je voudrais te dévaster d’amour comme les cigales mangent les champs et que tu sois nu de toi-même et qu’il n’y ait que moi pour te recouvrir. Tu ne saurais plus où tu commences, où je finis. Emmêlés dans la chair et l’esprit, brûlés vifs l’un sur l’autre,...
12 janvier 2017

Lionel Trouillot (1956 - ) : « Je ne t’enverrai pas de poème, mon ami… »

Lionel Trouillot (1956 - ) : « Je ne t’enverrai pas de poème, mon ami… »
Je ne t’enverrai pas de poème, mon ami. Que te dirais-je Sinon que la nuit est la même sur Port-au-Prince et Saint-Malo Seule change la couleur de l’eau. Que te dirais-je Sinon que les garde-côtes américains ont encore repêché des Haïtiens Au large de...
11 janvier 2017

Olivier Bardet (19?? - ?) : Estuaire

Olivier Bardet (19?? - ?) : Estuaire
Estuaire Éblouissement d’éther de feu eau air terre Une langue darde dans la gueule du serpent Blanc là-haut plus bleu que le bleu du ciel L’esprit se cache et le souffle Vent invisible sur la mer visible La plaine se recroise des différences d’où je...
10 janvier 2017

Marceline Desbordes-Valmore ( 1786 – 1859) : Les séparés

Marceline Desbordes-Valmore ( 1786 – 1859) : Les séparés
Les séparés N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre. Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau. J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre, Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau. N'écris pas! N'écris pas. N'apprenons...
Publicité
Publicité
8 janvier 2017

Taneda Santôka / 種田 山頭火 (1882 – 1950) : « Seulement ce chemin »

 Taneda Santôka / 種田 山頭火 (1882 – 1950) : « Seulement ce chemin »
Seulement ce chemin où je marche seul Traduit du japonais par Corinne Atlan et Zéno Bianu In, « Haiku du XXéme siècle. Le poème court japonais aujourd’hui. » Editions Gallaimard (Poésie), 2007 Du même auteur : « Toute la journée… » (08/01/16)
7 janvier 2017

Kazimierz Brakoniecki (1952 - ) : Souvenance

 Kazimierz Brakoniecki (1952 - ) : Souvenance
Souvenance Il y a des peuples qui se ressemblent tant qu’ils partagent leurs vies haïssant leur propre image et qu’ils cèdent sans hésiter à d’autres pays leur haine leur hypocrisie et leur dégoût qui les changeront en poussière Ils ignorent que vus de...
6 janvier 2017

Nikolaï Alekseïevitch Nekrassov / Николай Алексеевич Некрасов (1821 – 1877) : « Peux-tu nommer, ô ma terre natale… »

Nikolaï Alekseïevitch Nekrassov / Николай Алексеевич Некрасов (1821 – 1877) : « Peux-tu nommer, ô ma terre natale… »
Peux-tu nommer, ô ma terre natale, Un seul pays ou bien un seul séjour Où ton semeur, sentinelle loyale, Où ton moujik ne gémisse toujours ? Il gémit en prison, au bagne, Il gémit aux champs, aux bois verts, Dormant sous son char en plein air, Sur les...
5 janvier 2017

Sabine Sicaud (1913 – 1928) : « N’oublie pas la chanson du soleil, Vassili… »

Sabine Sicaud (1913 – 1928) : « N’oublie pas la chanson du soleil, Vassili… »
N’oublie pas la chanson du soleil, Vassili, Elle est dans les chemins craquelés de l’été, dans la paille des meules, dans le bois sec de ton armoire, … si tu sais bien l’entendre. Elle est aussi dans le cœur du criquet. Vassili, Vassili, parce que tu...
4 janvier 2017

Saint-John- Perse (1887 – 1975) : "Images à Crusoé "précédé de "Ecrit sur la porte "

 Saint-John- Perse (1887 – 1975) : "Images à Crusoé "précédé de "Ecrit sur la porte "
Ecrit sur la porte J’ai une peau couleur de tabac rouge ou de mulet, j’ai un chapeau en moelle de sureau couvert de toile blanche. Mon orgueil est que ma fille soit très-belle quand elle commande aux femmes noires, ma joie, qu’elle découvre un bras très-blanc...
Publicité
Publicité
Le bar à poèmes
Publicité
Archives
Newsletter
96 abonnés
Publicité