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Le bar à poèmes
18 février 2020

Théodore Agrippa d’Aubigné (1551 – 1630) : « Je sens bannir ma peur... »

Théodore Agrippa d’Aubigné (1551 – 1630) : « Je sens bannir ma peur... »
Je sens bannir ma peur et le mal que j'endure, Couché au doux abri d'un myrte et d'un cyprès, Qui de leurs verts rameaux s'accolant près à près Encourtinent(1) la fleur qui mon chevet azure ! Oyant virer au fil d'un musicien murmure Milles nymphes d'argent,...
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15 février 2020

Jean - Charles Le Toullec (1943 – 1977) : L’Office des morts

Jean - Charles Le Toullec (1943 – 1977) : L’Office des morts
L’office des morts à la mémoire de mon camarade de ces mauvais jours, mon ami Marcel Salaün... Je piège un mot qui ne naît pas La nuit s’annonce aux reflux des oiseaux vers les ravins du noir Je redis l’amour mort dans la combe du soir la nasse des regrets...
15 février 2020

Maurice Scève (1500 – 1563 ?) : « Tant je l’aimais... »

Maurice Scève (1500 – 1563 ?) : « Tant je l’aimais... »
XLIX Tant je l’aimais qu’en elle encor je vis : Et tant la vis que, malgré moi, je l’aime. Le sens et l’âme y furent tant ravis, Que par l’œil faut que le cœur la désaime. Est-il possible en ce degré suprême Que fermeté son oultrepas(*) révoque ? Tant...
14 février 2020

Serge Sautreau (1943 - 2010) : A l'intérieur on songe

Serge Sautreau (1943 - 2010) : A l'intérieur on songe
A l'intérieur on songe (fragments) « L’improbable poésie, son bégaiement, ses grèves » La koésie est un dîner de gala chez les sans-papiers En partant elle emporte tout Même les montres Elle a ses entrées dans les salles de contrôle Tous les écrans pour...
5 février 2020

Heather Dohollau (1925 – 2013) : Le tertre blanc

Heather Dohollau (1925 – 2013) : Le tertre blanc
Le tertre blanc après la route le chemin dépassant la croix et les jardins aux maisons vides pour arriver au tertre où les branches de fenouil étoilent de tout près le ciel et la mer est en bas la distance est toujours temps les pas heurtent le rien entre...
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30 janvier 2020

Michel Baglin (1950 – 2019) : De chair et de mot

Michel Baglin (1950 – 2019) : De chair et de mot
De chair et de mots Nous, de chair et de mots, au texte obscur de nos cellules assujettis. - Nous, par la parole élargis. * Façonnés dans le pétrin des gestes, accrus par le levain des phrases, panifiés au fournil de la bouche dans la boulange des signes...
28 janvier 2020

Benjamin Péret (1899 – 1959) : « Le feu vêtu de deuil »

Benjamin Péret (1899 – 1959) : « Le feu vêtu de deuil »
Photographie de Man Ray Le feu vêtu de deuil jaillit par tous ses pores La poussière de sperme et de sang voile sa face tatouée de lave Son cri retentit dans la nuit comme l’annonce de la fin des temps Le frisson qui se hâte sur sa peau d’épines court...
27 janvier 2020

Bernard Noël (1930 - 2021) : Le bât de la bouche

Bernard Noël (1930 - 2021) : Le bât de la bouche
Le bât de la bouche Fragments A Jan Voss . La vie un peu d’eau quelques mots sur la langue Il n’y a que le visible seulement il s’ampute de lui-même pour être le jour sans la nuit Les signes eux sont toujours noir sur blanc Le lisible est lié à l’obscur...
24 janvier 2020

Antonin Artaud (1896 – 1948) : « Il y a dans la magie... »

Antonin Artaud (1896 – 1948) : « Il y a dans la magie... »
Il y a dans la magie l’immixion perpétuelle de dieu non comme un esprit ou comme un être mais comme un état plus carié du cœur Car qu’est-ce que c’est que le cœur ? Une carie une carie perforante de chair dont l’attendrissement a fait cet organisme de...
23 janvier 2020

André Breton (1896 – 1966) : Le verbe être

 André Breton (1896 – 1966) : Le verbe être
Le verbe être Je connais le désespoir dans ses grandes lignes. Le désespoir n’a pas d’ailes, il ne se tient pas nécessairement à une table desservie sur une terrasse, le soir, au bord de la mer. C’est le désespoir et ce n’est pas le retour d’une quantité...
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