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Le bar à poèmes
23 janvier 2021

André Breton (1896 – 1966) : « J’aimerais n’avoir jamais commencé... »

André Breton (1896 – 1966) : « J’aimerais n’avoir jamais commencé... »
J’aimerais n’avoir jamais commencé Et m’enquérir de la vie Comme un roi jadis rendait la justice sous un chêne Le monde serait un crible L’avoine folle du temps se courberait au loin Comme des cheveux dont je n’aurais pas à connaître le bruit Bien qu’ils...
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21 janvier 2021

Henri-Simon Faure (1923 – 2015) : un manoeuvre n’en fait qu’à sa forte tête ... (17 – 29)

Henri-Simon Faure (1923 – 2015) : un manoeuvre n’en fait qu’à sa forte tête ... (17 – 29)
Henri-Simon Faure; Oppède, avril 1979 (Archives Plein Chant) un manœuvre n’en fait qu’à sa forte tête de par le luberon ................................................................................ 17 agacement d’un bruit sourd à l’oreille vive l’empreinte...
18 janvier 2021

René-Guy Cadou (1920 – 1951) : La maison d’Hélène

René-Guy Cadou (1920 – 1951) : La maison d’Hélène
La maison d’Hélène Il a suffi du liseron du lierre Pour que soit la maison d'Hélène sur la terre Les blés montent plus haut dans la glaise du toit Un arbre vient brouter les vitres et l'on voit Des agneaux étendus calmement sur les marches Comme s'ils...
17 janvier 2021

Jean de La Fontaine (1621 – 1695) : Le héron, la fille

Jean de La Fontaine (1621 – 1695) : Le héron, la fille
Le héron La fille Un jour sur ses longs pieds, allait je ne sais où, Le Héron au long bec emmanché d’un long cou. Il côtoyait une rivière. L’onde était transparente ainsi qu’aux plus beaux jours ; Ma commère la Carpe y faisait mille tours Avec le Brochet...
15 janvier 2021

Philippe Soupault (1897 – 1990) : Message de l’île déserte (1942 -1944)

Philippe Soupault (1897 – 1990) : Message de l’île déserte (1942 -1944)
Message de l’île déserte 1942-1944 Jours de pluie jours de sang la pluie tombe et sème la boue goutte à goutte j’attends que le vent se taise et que la mer se calme car j’entends encore tous les bruits échos des échos les grands murmures et toutes les...
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14 janvier 2021

Yves Prié (1959 -) : « Fumées lentes sous la nuit... »

Yves Prié (1959 -) : « Fumées lentes sous la nuit... »
Fumées lentes sous la nuit Il fait un temps d’avant la neige Devant le feu Le linge sèche sur les chaises Dehors un drap a gelé Dans le paysage confus Le regard s’épuise Le vent enroule les haies L’enfant tord ses draps Dans un brusque arrêt du cœur Un...
13 janvier 2021

Jean / Hans Arp (1887 – 1966) : Quatre poèmes

Jean / Hans Arp (1887 – 1966) : Quatre poèmes
Poèmes 1 les rois coiffent les forêts brandissent les oiseaux grisés et vont aux thermes sur leurs cannes en fer les bêtes en croissance dansent sur des cothurnes en verre les troncs d’arbres se font leurs oiseaux sur mesure les oiseaux flagellés perdent...
11 janvier 2021

Danielle Collobert (1940 – 1978) : Dire II (2)

Danielle Collobert (1940 – 1978) : Dire II (2)
Image, G.AdC Dire II ................................................................ déjà le dérapage dans les phrases – l’habitude d’y couler – se laisser porter de l’une à l’autre – avec un tel plaisir – la phrase – la narration – une si grande douceur...
8 janvier 2021

Jean-Paul Hameury (1933 – 2009) :« Nous avons beau fermement tenir... »

Jean-Paul Hameury (1933 – 2009) :« Nous avons beau fermement tenir... »
Nous avons beau fermement tenir la lampe sur les sentiers du crépuscule et en protéger la flamme nous ne distinguons pas le sol sur lequel nous marchons. Nous ignorons qui nous sommes et où nous allons. Ainsi c’est notre sort – tombant sans cesse – de...
4 janvier 2021

Saint-John-Perse (1887 – 1975) : Récitation à l’éloge d’une Reine / Histoire du Régent / Chanson du Présomptif /Berceuse

Saint-John-Perse (1887 – 1975) : Récitation à l’éloge d’une Reine / Histoire du Régent / Chanson du Présomptif /Berceuse
RECITATION A L’ELOGE D’UNE REINE I « Haut asile des graisses vers qui cheminent les désirs d’un peuple de guerriers muets avaleurs de salive, ô Reine ! romps la coque de tes yeux, annonce en ton épaule qu’elle vit ! ô Reine ! romps la coque de tes yeux,...
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