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Le bar à poèmes
rimbaud
3 mai 2023

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Au Cabaret-vert

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Au Cabaret-vert
Au Cabaret-vert Cinq heures du soir Depuis huit jours, j’avais déchiré mes bottines Aux cailloux des chemins. J’entrais à Charleroi. – Au Cabaret-Vert : je demandai des tartines De beurre et du jambon qui fût à moitié froid. Bienheureux, j’allongeai les...
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3 mai 2022

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Roman

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Roman
Roman I On n'est pas sérieux, quand on a dix-sept ans. - Un beau soir, foin des bocks et de la limonade, Des cafés tapageurs aux lustres éclatants ! - On va sous les tilleuls verts de la promenade. Les tilleuls sentent bon dans les bons soirs de juin...
3 mai 2021

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Première soirée

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Première soirée
Première soirée - Elle était fort déshabillée Et de grands arbres indiscrets Aux vitres jetaient leur feuillée Malinement, tout près, tout près. Assise sur ma grande chaise, Mi-nue, elle joignait les mains. Sur le plancher frissonnaient d’aise Ses petits...
3 mai 2020

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Marine

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Marine
Rimbaud caricaturé par Luque dans la revue Les Hommes d'aujourd'hui en janvier 1888. Marine Les chars d’argent et de cuivre – Les proues d’acier et d’argent – Battent l’écume, – Soulèvent les souches des ronces – Les courants de la lande, Et les ornières...
3 mai 2019

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Ophélie

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Ophélie
Ophélie I Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles La blanche Ophélia flotte comme un grand lys, Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles... - On entend dans les bois lointains des hallalis. Voici plus de mille ans que la triste Ophélie...
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3 mai 2018

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Après le déluge

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Après le déluge
Après le Déluge Aussitôt que l'idée du Déluge se fut rassise, Un lièvre s'arrêta dans les sainfoins et les clochettes mouvantes et dit sa prière à l'arc-en-ciel à travers la toile de l'araignée. Oh ! les pierres précieuses qui se cachaient, - les fleurs...
3 mai 2017

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Ma bohème

Arthur Rimbaud (1854 – 1891) : Ma bohème
Ma Bohème (Fantaisie) Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot aussi devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse ! et j’étais ton féal ; Oh ! là ! là ! que d’amours splendides j’ai rêvées ! Mon unique culotte avait un large trou....
3 mai 2016

Arthur Rimbaud (1854 - 1891) : Sensation

Arthur Rimbaud (1854 - 1891) : Sensation
Sensation Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers, Picoté par les blés, fouler l’herbe menue : Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds. Je laisserai le vent baigner ma tête nue. Je ne parlerai pas, je ne penserai à rien : Mais l’amour...
3 mai 2015

Arthur Rimbaud ( 1854 – 1891) : Alchimie du verbe

Arthur Rimbaud ( 1854 – 1891) : Alchimie du verbe
Alchimie du verbe A moi. L'histoire d'une de mes folies. Depuis longtemps je me vantais de posséder tous les paysages possibles, et trouvais dérisoires les célébrités de la peinture et de la poésie moderne. J'aimais les peintures idiotes, dessus de portes,...
8 mai 2014

Arthur Rimbaud (1854 - 1891) : Aube

Arthur Rimbaud (1854 - 1891) : Aube
Aube J'ai embrassé l'aube d'été. Rien ne bougeait encore au front des palais. L'eau était morte. Les camps d'ombres ne quittaient pas la route du bois. J'ai marché, réveillant les haleines vives et tièdes, et les pierreries regardèrent, et les ailes se...
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