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Le bar à poèmes
17 septembre 2020

Jean Lavoué (1955 -) : "Si tu veux écrire..."

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Si tu veux écrire

Pars !Quitte tes habitudes

Tes ferveurs routinières

Prends ton bâton de pèlerin

Trouve ta solitude

Adresse-toi au vent

A la pluie

Aux grands espaces

Au soleil

 

Rends ton pas plus léger

Franchis avec ta soif les sentiers de l’aube

Accorde toi au courant qui t’emporte, te traverse

Que ton sang soit vibrant

Que ton souffle soit vif

Avec ou sans crayon

Tu traceras des signes sur les carnets du cœur

Avec ou sans parole

Tu donneras du rythme au chant qui te précède.

 

Ce rien qui nous éclaire

L’enfance des arbres éditeur, 56700 Hennebont, 2017

Du même auteur : 

« S’avancer sans craindre l’obscur ... » (22/09/2017)

« Nous marcherons ... » (22/09/2018)

« Oh ! Pays de naissance... » (21/09/2019)

« J’ai franchi le fleuve... » (17/09/2021)

Ca y est tu remontes les biefs (17/09/2022)

« Y a-t-il un point d’appui... » (17/09/2023)

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Commentaires
A
LE BÂTON<br /> <br /> <br /> <br /> J’ai trouvé un bâton <br /> <br /> Son sort pleurant<br /> <br /> Par terre trainant<br /> <br /> Piétiné par les passants<br /> <br /> Froid, chaleur et pluie subissant<br /> <br /> Son malheur s’aggravant<br /> <br /> <br /> <br /> Par le temps où il était respecté<br /> <br /> Par ceux qui l’utilisaient<br /> <br /> Nombreux ceux qu’il a châtié.<br /> <br /> Quand l’oppresseur le maniait<br /> <br /> Nombreux sont ceux qu’il a mené<br /> <br /> Là où ils n’ont jamais voulu aller.<br /> <br /> <br /> <br /> Il s’est rappelé de sa place,<br /> <br /> De son aura et de sa valeur.<br /> <br /> Il s’est rappelé de ses ornements<br /> <br /> Du temps où il faisait respecter les serments<br /> <br /> Derrière les désobéissants<br /> <br /> Il était toujours présent.<br /> <br /> <br /> <br /> Ils s’empressent de le choyer,<br /> <br /> De l’orner, de le parer.<br /> <br /> Pendant que les uns le polissent<br /> <br /> Les autres, un bon coin lui choisissent.<br /> <br /> Il est sollicité tout le temps<br /> <br /> Il est préféré quand il servait tant<br /> <br /> <br /> <br /> Mais le jour où il s’abimera<br /> <br /> Ou que mieux on le trouvera<br /> <br /> Personne ne le prendra<br /> <br /> De ses services, on se passera<br /> <br /> A la rue on le jettera<br /> <br /> Et chaque passant se vengera<br /> <br /> <br /> <br /> Ahcene MARICHE
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Q
Ah oui, j'aime beaucoup vos poèmes.<br /> <br /> C'est vrai que pour écrire, il faut se trouver le lieu, le temps, et se sentir à l'aise pour que vienne l'inspiration...<br /> <br /> Bonne "respiration" à vous,; sous le souffle de l'Esprit.
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