L’Allée
Ne touchez pas l'épaule
Du cavalier qui passe,
Il se retournerait
Et ce serait la nuit,
Une nuit sans étoiles,
Sans courbe ni nuages.
- Alors que deviendrait
Tout ce qui fait le ciel,
La lune et son passage,
Et le bruit du soleil ?
- Il vous faudrait attendre
Qu'un second cavalier
Aussi puissant que l'autre
Consentît à passer.
Le Forçat innocent,
Editions Gallimard, 1930
Du même auteur :
Hommage à la vie (12/11/2015)
Le forçat (12/11/2016)
Nocturne en plein jour (12/11/2017)
Prière à l’inconnu (12/11/2018)
Trois poèmes de l’enfance (12/11/2019)