02 juin 2023

Fâ’eqa Javâd Mohâjer (1975 -) : Ô vent !

  PHOTO : GETTY IMAGES / AHMAD SAHEL ARMAN   Ô vent !   Ô vent, ne dis rien à mes yeux du malheur et du bonheur Ne dis rien Des jardins verdoyants du monde et des voyages   Là où au coeur des fleurs est morte la ferveur Ne dis rien Des oiseaux dont les stridulations chantent les roses   Aux éperviers ensorcelés par le pouvoir des cimes Ne dis rien Ne parle pas de quitter le nid par la magie des ailes   Cette nuit noire ancestrale est notre lot Ne dis rien Du soleil... [Lire la suite]
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30 décembre 2016

Djalal ad-Dīn Muhammad Rūmī (1207- 1273) /جلالالدین محمد رومی : « … Comme les oiseaux de mer »

  … Comme les oiseaux de mer, les hommes viennent de l’océan –      l’océan de l’âme. Comment, né de cette mer, l’oiseau ferait-il ici-bas sa demeure ? Nous, nous sommes des perles au sein de cette mer, c’est là que      demeurons tous : sinon, pourquoi la vague succède-t-elle à la vague qui vient de la      mer de l’âme ? La vague de « Ne suis-Je pas » est venue, elle a brisé le vaisseau      du corps ; et... [Lire la suite]
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27 novembre 2015

Djalal ad-Dīn Muhammad Rūmī جلال‌الدین محمد رومی / (1273 -1207): « Au matin, une lune apparut dans le ciel…

      Au matin, une lune apparut dans le ciel,  elle descendit du ciel et jeta sur moi un regard :  comme un faucon qui saisit un oiseau lors de la chasse,  cette lune me ravit et m'emporta en haut des cieux.  Quand je me regardai moi-même, je ne me vis plus,  car dans cette lune mon corps, par grâce, était devenu       pareil à l'âme.  Quand je voyageai dans mon âme, je ne vis rien autre       que la lune,  jusqu'à ce que... [Lire la suite]
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27 novembre 2014

Djalal ad-Dīn Muhammad Rūmī (جلال‌الدین محمد رومی / (1273 - 1207 : Parabole de l’éléphant

  Parabole de l’éléphant   ----------------------- L’œil de la mer est une chose, l’écume en est une autre ; délaisse l’écume et regarde avec l’œil de la mer.   Jour et nuit, provenant de la mer, se meuvent les flocons d’écume ; tu vois l’écume non la mer. Que c’est étrange !   Nous nous heurtons les uns contre les autres comme des barques ; nos yeux sont aveuglés ; l’eau est pourtant claire.   O toi qui t’es endormi dans le bateau du corps, tu as vu l’eau ;... [Lire la suite]
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