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Le bar à poèmes
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10 juin 2023

Paul-Jean Toulet (1867 – 1920) : Nocturne

Paul-Jean Toulet (1867 – 1920) : Nocturne
Nocturne. Ô mer, toi que je sens frémir A travers la nuit creuse, Comme le sein d’une amoureuse Qui ne peut pas dormir ; Le vent lourd frappe la falaise... Quoi ! si le chant moqueur D’une sirène est dans mon coeur – Ô coeur, divin malaise. Quoi, plus...
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11 juin 2022

Paul-Jean Toulet (1867 – 1920) : « Un Jurançon 93... »

Paul-Jean Toulet (1867 – 1920) : « Un Jurançon 93... »
Un Jurançon 93 Aux couleurs du maïs, Et ma mie, et l'air du pays : Que mon coeur était aise. Ah, les vignes de Jurançon, Se sont-elles fanées, Comme ont fait mes belles années, Et mon bel échanson ? Dessous les tonnelles fleuries Ne reviendrez-vous point...
11 juin 2021

Paul-Jean Toulet (1867 – 1920) : « Le parc ruisselle encore... »

Paul-Jean Toulet (1867 – 1920) : « Le parc ruisselle encore... »
Le parc ruisselle encore, où l’averse a passé, Badoure. Approche-toi. Non, laisse, que je goûte Ce bruit voluptueux d’un orme qui s’égoutte : Tel est le pleur furtif d’un plaisir effacé. (Coples, 97) Les Contrerimes Editions du Divan, 1921 Du même auteur...
23 février 2020

Paul - Jean Toulet (1867 – 1920) : « Toute allégresse...

Paul - Jean Toulet (1867 – 1920) : « Toute allégresse...
Toute allégresse a son défaut Et se brise elle-même Si vous voulez que je vous aime Ne riez pas trop haut ; C’est à voix basse qu’on enchante Sous la cendre d’hiver Ce cœur pareil au feu couvert, Qui se consume et chante. Les Contrerimes Editions du Divan,...
23 février 2019

Paul – Jean Toulet (1867 – 1920) : « Voici que j’ai touché... »

Paul – Jean Toulet (1867 – 1920) : « Voici que j’ai touché... »
Voici que j’ai touché les confins de mon âge. Tandis que mes désirs sèchent sous le ciel nu, Le temps passe et m’emporte à l’abîme inconnu, Comme un grand fleuve noir, où s’engourdit la nage. (Coples, 53) Les Contrerimes Editions du Divan, 1921 Du même...
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23 février 2018

Paul - Jean Toulet (1867 – 1920) : « Puisque tes jours ne t’ont laissé… »

Paul - Jean Toulet (1867 – 1920) : « Puisque tes jours ne t’ont laissé… »
Puisque tes jours ne t’ont laissé Qu’un peu de cendres dans la bouche, Avant qu’on ne tende la couche Où ton cœur dorme, enfin glacé Retourne, comme au temps passé, Cueillir, près de la dune instable, Le lys qu’y courbe un souffle amer, - Et grave ces...
23 février 2017

Paul – Jean Toulet (1867 – 1920) : Le tremble est blanc

Paul – Jean Toulet (1867 – 1920) : Le tremble est blanc
Le tremble est blanc Le temps irrévocable a fui. L'heure s'achève. Mais toi, quand tu reviens, et traverses mon rêve, Tes bras sont plus frais que le jour qui se lève, Tes yeux plus clairs. A travers le passé ma mémoire t'embrasse. Te voici. Tu descends...
23 février 2016

Paul - Jean Toulet (1867 – 1920) : « L’immortelle, et l’œillet de mer… »

Paul - Jean Toulet (1867 – 1920) : « L’immortelle, et l’œillet de mer… »
L’immortelle, et l’œillet de mer Qui pousse dans le sable, La pervenche trop périssable, Ou ce fenouil amer Qui craquait sous la dent des chèvres, Ne vous-en souvient-il, Ni de la brise au sel subtil Qui nous brûlait aux lèvres ? Les Contrerimes Editions...
7 novembre 2014

Paul – Jean Toulet (1867 – 1920 ) : En Arles

Paul – Jean Toulet (1867 – 1920 ) : En Arles
« Voici que j’ai touché... » (23/10/2019) En Arles Dans Arles, où sont les Aliscams, Quand l’ombre est rouge, sous les roses, Et clair le temps Prend garde à la douceur des choses, Lorsque tu sens battre sans cause Ton cœur trop lourd Et que se taisent...
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