Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le bar à poèmes
reda
10 avril 2024

Jacques Réda (1929 -) : Un paradis d’oiseaux

Jacques Réda (1929 -) : Un paradis d’oiseaux
Jacques Réda , à 94 ans (Christophe Maout / Libération) Un Paradis d’oiseaux LE GEAI Dans le creux du vallon comme au fond d’une boîte Que l’automne a rempli d’un épais tampon d’ouate, On dirait en bois les abois des chiens sanglants. Au-dessus de Limours...
Publicité
Publicité
10 avril 2023

Jacques Réda (1929 -) : La pente

 Jacques Réda (1929 -) : La pente
La pente Sous le virage, un petit bois bancal. Je me suis dit Qu’au-delà des arbres la pente abrupte avait bondi Pour plonger dans un gouffre nébuleux et presque intime Comme on en voit dans les paysages chinois, Et j’ai quitté la route. Elle montait...
9 avril 2022

Jacques Réda (1929 -) : Lettre à Marie

Jacques Réda (1929 -) : Lettre à Marie
Lettre à Marie Vous m’écrivez qu’on vient de supprimer le petit train d’intérêt local qui, les jours de marché, passait couvert de poudre et les roues fleuries de luzerne. Devant le portail des casernes et des couvents. Nous n’avions jamais vu la mer....
10 avril 2021

Jacques Réda (1929 -) L’aurore hésite

Jacques Réda (1929 -) L’aurore hésite
L’aurore hésite Les arbres penchés dans le brouillard immobile Écoutent le cri de l'oiseau sans patrie. On passe avec effroi par le chemin de terre : La haute plaine au-delà n'existe plus, Les buissons et les pierres sont en exode. Au milieu du jardin...
9 avril 2020

Jacques Réda (1929 -) : Le soir, rue de la Duée

Jacques Réda (1929 -) : Le soir, rue de la Duée
Le soir, rue de la Duée A cinq heures du soir, l’hiver, un dimanche muet Retenait un peu de lumière aux angles des façades Et, sous un coup de vent tournant autour des palissades, Quelque chose - un vieux sac, un journal, un chat – remuait. Je marchais...
Publicité
Publicité
10 avril 2019

Jacques Réda (1929 -) : Oraison du matin

Jacques Réda (1929 -) : Oraison du matin
Oraison du matin (Oh manque initial, et retrait dans l'élan comme d'une pelletée de cendres. Mais il y a lieu de se brosser les dents en fredonnant un air, et de nouer adroitement la cravate qui préserve de la solitude et de la mort.) Jour, me voici comme...
10 avril 2018

Jacques Réda (1929 -) : « Quand montant de la porte d’Orléans… »

Jacques Réda (1929 -) : « Quand montant de la porte d’Orléans… »
Quand montant de la porte d’Orléans on arrive à peu près au milieu de l’avenue du Maine, il y a ce replat vaste où le ciel s’enfle et roule sans peser plus qu’une bulle contre la Tour. Encore moins de cinquante mètres et la ville se reconstitue , on le...
10 avril 2017

Jacques Réda (1929 -) : Pluie du matin

 Jacques Réda (1929 -) : Pluie du matin
Pluie du matin Je rassemble contre mon souffle Un paysage rond et creux qui me précède Et se soulève au rythme de mon pas. La rue Penche, brisée en travers des clôtures. Le jour qu'on ne voit pas lentement se rapproche, Poussé par les nuages bas, Décombres...
10 avril 2016

Jacques Réda (1929 - ) : Aux environs

Jacques Réda (1929 - ) : Aux environs
Aux environs A cette heure où comme avant le jour tout redevient calme et bleu, j’ai le regret des champs et forêts qui devaient être si proches, de l’endroit où cessaient dans la boue et l’herbe les gros pavés. Après quoi le chemin roulait entre des...
10 avril 2015

Jacques Réda (1929 - ) : Elégie de la petite gare

Jacques Réda (1929 - ) : Elégie de la petite gare
Elégie de la petite gare Même quand je serai plus vieux, ou si la mort me pince, Je t’attendrai dans ces quartiers des gares de province Qui sont identiques partout : des villas, des jardins Avec des haricots, des lis et des tas de rondins Autour de hangars...
Publicité
Publicité
Le bar à poèmes
Publicité
Archives
Newsletter
96 abonnés
Publicité