
Heureux, heureux celui qui, dans la solitude,
Se livre avec paresse aux travaux de l’étude ;
Qui, secouant sa chaîne, à lui-même rendu,
Suit cet étroit sentier tracé par la vertu !
Au milieu de ces champs où, dans un humble asile,
Pour trouver le bonheur, moi-même je m’exile,
Que j’aime à recevoir un véritable ami,
Qui partage mes goûts, que mon cœur a choisi !
Là, tous deux ignorés, dans une paix profonde,
Nous défions l’ennui, ce du grand monde ;
Là des poètes morts les ouvrages...
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