
Jardin suspendu
Surgissent à nouveau de vieilles douleurs, tout est
en place. La porte s’ouvre sur des murmures de soleil,
ponctuation de crêtes. Le fauteuil n’est qu’un peu
de terre autour d’un tronc noirci. Puis vient l’apaisement,
le déferlement de l’espace.
Les degrés de la sagesse, ici, sont de pierres grises,
tachetées d’ombre, masquées d’herbes sèches, paroles
élémentaires. Une saison clémente se met en marche,
comment nommer ce fruit ?
Un dessin de sol craquelé, lambeau de désert bordé
...
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