
«… Il n'y a plus rien ici-bas. Les larmes me servent à tresser des haies.
De quelque côté que je me tourne, mes regards glissent sur la façade lisse
des murs, ou s'enchevêtrent dans les épines. Si j'étends le bras, je renverse
un objet ; si je peux marcher, mes pieds rencontrent des pièges à loups,
des tessons de bouteilles ou des rails en saillie, je tombe et voilà mon
front qui saigne. Des obstacles, toujours.
« Les cris que je jette n'émeuvent personne. Je suis égaré dans la
forêt...
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