
Non, je n’ai pas besoin d’une chose à moitié,
Mais donnez-moi la terre et le ciel tout entiers,
Car les fleuves, les mers et les torrents sauvages
Sont à moi désormais, et cela sans partage…
Le bonheur je le veux, mais non pas sa moitié,
Et même le malheur, je le veux tout entier.
D’une part de la vie, allons ! je n’en ai cure,
Je veux sa plénitude, elle est à ma mesure.
Je ne veux la moitié que de cet oreiller
Où, tendrement blottis, je vois ensommeillés,
Ton visage et ta main dans sa grâce...
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