
..... Mais la douleur s’avoue vivace lorsqu’un subtil éclairage attendrit les
eaux. Chaque pierre tressaille comme au sortir d’un malaise ou d’une période
de mutisme. Le ciel déverse ses bleus, ses mauves, ses blancs. Enrobe les rives,
y met de l’air et des rumeurs. C’est d’un retour qu’il s’agit où le regard se libère
de trop d’insistance. De celle qui, par exemple, nous fait prendre une nappe de
brume pour un linceul ou le cri d’un goéland pour un funeste oracle.
Mais il y a la mer
...
[Lire la suite]