
L’étranger en route sur la terre
affronte seul la bête immonde
gladiateur d’un autre temps
nulle règle ne lui est concédée
nul arbitre nulle gloire non plus
à moins d’en être l’absolu vainqueur
et dans l’arène offerte
aux huées de la meute
sept fois il tombe
l’espoir en miettes
sept fois il se relève
L’étranger en marche sur la terre
porte sa dissemblance
en bandoulière
d’instinct on s’en méfie
de sa manière de se lever
ou d’enraciner le coude dans la table
de ses mots titubants
de ses rires...
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