
Une fois encore
J’ensevelirai jusqu’à mon silence
sous la terre d’une pauvre éternité
- c’est là, je le jure, mon seul désir ce soir –
et mon rire cruel, depuis toujours luttant
en moi, éloignera peines et malheurs.
Dormir sans fin sous une terre fertile,
cœur libéré de toute angoisse,
s’effondrer dans la brassée d’oubli
des racines sèches des ifs brûlés
qui chantonnent dans le traître avenir.
Freux crépusculaire, plus vieux chanteur,
coasse tout ton saoul, coasse toujours,
pour moi, maigre ...
[Lire la suite]