
De radeau en radeau
Et d’errance en errance
L’énorme coulée de sable
Qui vous soupçonnait
De vivre, d’exister ?
Ce chien famélique
Qui n’attendait plus rien de vous ?
L’oiseau que n’effrayait même plus
Votre apparence d’homme ?
Perdu, mes frères, perdu
Le sourire de l’enfant
Découvrant son premier coquillage
Perdues, mes frères, perdues
Les premières écailles
Sur le jonc de l’adolescente
Egarée par sa première tendresse,
Perdus, mes frères, perdus
L’ivresse des mains d’amis qui se serrent,
Le...
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