
Mistral d’été
donne-moi encore des ailes
maintenant que les journées
me descendent dans l’âme.
Fais-moi voile tendue
fais-moi son de clocher
qu’une terre lointaine
à sa table m’accueille.
Rien peut-être que pluie
tombant sur unjardin
rafraîchir les parterres
de la jeune salade.
L’envie du lointain
me brûle et me tourmente ;
odeur des primes violettes
et parfum de la menthe.
Et ce nuage, mistral,
qu’avec toi tu emportes,
cette aile de mouette,
ils sont mon agonie.
...
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