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Le bar à poèmes
14 janvier 2019

Michel-Ange / Michelangelo Buonarotti (1475 – 1564)) : « Tout ce qui naît ... » / « Chiunche nasce... »

Michel-Ange / Michelangelo Buonarotti (1475 – 1564)) : « Tout ce qui naît ... » / « Chiunche nasce... »
Tout ce qui naît avec le temps expire ; et le soleil ne laisse en vie nulle chose. S’évanouissent délices et peines et l’esprit des hommes, et les paroles vaines ; et nos progénitures ne sont plus qu’ombres au soleil, et fumée au vent. Comme vous, nous...
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20 décembre 2018

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : A soi-même / A se stesso

Giacomo Leopardi (1798 – 1837) : A soi-même / A se stesso
A se stesso Or à jamais tu sommeilles, si harassé, mon cœur. L’ultime mirage s’est éteint, qui me faisait croire éternel. Mort. Je le sens bien, même les rêves les plus chers, y compris l’espoir, se sont fanés. Repose pour toujours. Toi qui a tant palpité....
1 novembre 2018

Claudio Achillini (1574 – 1640) : Broderie printanière / Scherza intorno alla primavera

Claudio Achillini (1574 – 1640) : Broderie printanière / Scherza intorno alla primavera
Broderie printanière Sitôt que du soleil tiédissent les rayons, Le flot qui sommeillait, borné d’un beau cristal, Se réveille et, courant par ses canaux penchants, Vagabond, babillard, se remet en voyage. Le rossignol vient saluer en son langage L’avril...
2 septembre 2018

Roberto Veracini (1956 -) : A naviguer / A navigare

 Roberto Veracini (1956 -) : A naviguer / A navigare
A naviguer « Nous n’existons pas, nous rêvons. » YVES BONNEFOY Avant chaque voyage il y a la mer à traverser, avant chaque rêve, il y a la nuit à dépasser, toujours uniforme est l’horizon, de terres lointaines. Ce sont signes partout que nous ne savons...
27 août 2018

Alfonso Gatto (1909 – 1976) : Mots / Parole

Alfonso Gatto (1909 – 1976) : Mots / Parole
Mots « Je te perdrai comme on perd un clair jour de fête : - je le disais à l’ombre que tu étais dans le vide de la pièce – attentive, ma mémoire te chercha en ces années florissantes, un nom, une apparence : pourtant, tu te dissiperas et ce sera toujours...
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20 août 2018

Dino Campana(1885 – 1932) : La Chimère / La Chimera

Dino Campana(1885 – 1932) : La Chimère / La Chimera
La Chimère Ne sait si entre les roches ton pâle Visage m’apparut, ou sourire De lointains ignorés Tu fus, la pente éburnéenne Du front flamboyant ou jeune Sœur de la Joconde : Ou des printemps Eteints, par tes mythiques pâleurs Ou Reine ô Reine adolescente...
12 mai 2018

Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) : Vanité / Vanità

Giuseppe Ungaretti (1888- 1970) : Vanité / Vanità
Vanité Soudain Tout haut plane Au-dessus des décombres La limpide stupeur De l’immensité. Et l’homme Penché Sur l’eau Surprise Par le soleil Se découvre N’être qu’une ombre Bercée et Doucement brisée. Traduit de l’italien par Sicca Venier in, « Poètes...
18 avril 2018

Cesare Pavese (1908 – 1950) : La mort viendra et elle aura tes yeux / Verrà la morte e avrà i tuoi occhi

Cesare Pavese (1908 – 1950) : La mort viendra et elle aura tes yeux / Verrà la morte e avrà i tuoi occhi
La mort viendra et elle aura tes yeux 11 mars – 10 avril 1950 TO C. FROM C. Toi, sourire diapré sur la glace des neiges – vent de mars, branches en cortège jaillies sur la neige, ardente et plaintive dans tous tes manèges – daine aux membres blancs, gracieuse,...
15 avril 2018

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : J'entends encore la mer / s’ode ancora il mare

Salvatore Quasimodo (1901 – 1968) : J'entends encore la mer / s’ode ancora il mare
Voilà plusieurs nuits déjà qu’on entend encore Le doux bruit de la mer, dans son flux et son reflux, Le long des grèves lisses. C’est l’écho d’une voix Close dans la mémoire qui remonte le temps ; Et l’on entend aussi cette plainte assidue Des mouettes...
14 janvier 2018

Michel-Ange / Michelangelo Buonarotti (1475 - 1564) : « Quelle mordante lime… » / « Per qual mordace lima… »

Michel-Ange / Michelangelo Buonarotti (1475 - 1564) : « Quelle mordante lime… » / « Per qual mordace lima… »
Quelle mordante lime Amenuise toujours ta carcasse épuisée, Mon âme infirme ? Quand la pourras-tu quitter, Ce voile périlleux et mortel déposé, Pour retourner au ciel où tu fus tout d’abord, Radieuse et heureuse ? Bien que je change de pelage En ces brèves...
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