
Tel je suis
Ô Mawia, les biens de ce monde accordés passent
ainsi que des voyageurs attardés,
arrivent le matin et nous quittent le soir ;
ne restent que leur souvenir dans les veillées.
Ô Mawia, le mendiant qui vient implorer notre secours,
jamais nous ne lui répondons :
Va ton chemin, nous sommes vraiment trop pauvres
pour te donner parcelle de notre bien.
Ô Mawia, quand après ma mort la chouette
ira voleter tout autour de mon tombeau,
assoiffé sous la terre, aurai-je auprès de...
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