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Le bar à poèmes

25 juillet 2021

Anne Bihan (1955 -) : Ciels pierres saisons

Anne Bihan (1955 -) : Ciels pierres saisons
Ciels pierres saisons Folles hirondelles qui peuplent tes ruelles d’enfance portées d’automne entre les poteaux de tous les partir leurs têtes indigo striées de trajectoires et de cris. Saisons des ciels soirs pierres promises dans les étangs les étoiles...
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24 juillet 2021

Homère / Ὅμηρος (VIIIème siècle av. J.C.) : « De même que l’on voit... »

Homère / Ὅμηρος (VIIIème siècle av. J.C.) : « De même que l’on voit... »
Sculpture de Philippe-Laurent Roland (1746 - 1816), Musée du louvre, Paris De même que l’on voit les abeilles en tribus nombreuses, Se presser à flots renouvelés et sortir d’une roche creuse, Et former une grappe voletante au-dessus des fleurs du printemps,...
23 juillet 2021

Miguel de Unamuno (1864 – 1936) : Pour après ma mort / Para después de mi muerte

Miguel de Unamuno (1864 – 1936) : Pour après ma mort / Para después de mi muerte
Pour après ma mort Vents de l’abîme, rafales d’éternel ont secoué le limon de mon âme : sa face s’est troublée de la tristesse du fond dormant, et mes idées s’écoulent troubles, terreuse ma conscience et terni le cristal où fluent et fuient les formes...
22 juillet 2021

Rinaldo d’Aquino (XIIIè siècle) : « Jamais plus je n’aurai de joie... » / « Già mai non mi conforto... »

Rinaldo d’Aquino (XIIIè siècle) : « Jamais plus je n’aurai de joie... » / « Già mai non mi conforto... »
Jamais plus je n’aurai de joie Et rien n’allégera ma peine, A la rive sont les bateaux, Ils vont bientôt hisser les voiles. S’en va le plus gentil En terre d’outre-mer Et moi, infortunée, Que vais-je devenir ? Il s’en va en lointain pays Sans m’en avoir...
21 juillet 2021

Li Yu / 李煜 (ou Li Houzhu / 李後主) (937 – 978) : "Silencieuse, esseulée..."

Li Yu / 李煜 (ou Li Houzhu / 李後主) (937 – 978) : "Silencieuse, esseulée..."
Sur l’Air « Joie du revoir » Silencieuse, esseulée, je monte les degrés du pavillon de l’Ouest. La lune semble une faucille. Dans la cour profonde plantée de platanes, le frais automne enferme ma solitude. O insécable fil de ma pensé Inextricable écheveau...
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20 juillet 2021

Antonio Machado (1875 – 1939) : Poésies de la guerre / Poesías de la guerra

Antonio Machado (1875 – 1939) : Poésies de la guerre / Poesías de la guerra
Antonio Machado dessiné en 1925 par Leandro Oroz Lacalle Poésies de la guerre I Entre nous deux, entre deux mers, la guerre, plus profonde que la mer. En mon jardin je regarde la mer, fermée par l’horizon. Et toi, Guiomar, de ton promontoire, tu vois...
19 juillet 2021

Anna-Elisabeth de Noailles (1876 – 1933) : « Si je n'aimais que toi en toi... »

Anna-Elisabeth de Noailles (1876 – 1933) : « Si je n'aimais que toi en toi... »
Si je n'aimais que toi en toi Je guérirais de ton visage, Je guérirais bien de ta voix Qui m'émeut comme lorsqu'on voit, Dans le nocturne paysage, La lune énigmatique et sage, Qui nous étonne chaque fois. — Si c'était toi par qui je rêve, Toi vraiment...
18 juillet 2021

Justin Frantz Simon (1892 - 1918) : Chanteuse

Justin Frantz Simon (1892 - 1918) : Chanteuse
Chanteuse Peindre d’un pinceau preste la tache de ta robe, pour la voir, joie satanique et noire, telle un geste articulé, crispé surgir nostalgique du feu des rampes , et laisser en traîne irritante ton bras s’étendre et s’affiner comme une aile d’oiselle...
17 juillet 2021

Jean-Pierre Siméon (1950 -) : Lettre à la femme aimée au sujet de la mort (VII – XII)

Jean-Pierre Siméon (1950 -) : Lettre à la femme aimée au sujet de la mort (VII – XII)
Lettre à la femme aimée au sujet de la mort (VII - XII) VII Quant à l’abandon il n’y a pas de science quoi donc pour peser le silence qui sépare la joue du baiser ? on ne sait quelle nuit se fait en contrebas de la vie qui s’achève ni quelle sentence...
16 juillet 2021

John Keats (1795 – 1821) : Ode à un rossignol / Ode to a Nightingale

John Keats (1795 – 1821) : Ode à un rossignol / Ode to a Nightingale
Ode à un rossignol Mon cœur souffre et la douleur engourdit Mes sens, comme si j'avais bu d'un trait La ciguë ou quelque liquide opiacé, Et coulé, en un instant, au fond du Léthé : Ce n'est pas que j'envie ton heureux sort, Mais plutôt que je me réjouis...
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