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Le bar à poèmes

18 février 2020

Théodore Agrippa d’Aubigné (1551 – 1630) : « Je sens bannir ma peur... »

Théodore Agrippa d’Aubigné (1551 – 1630) : « Je sens bannir ma peur... »
Je sens bannir ma peur et le mal que j'endure, Couché au doux abri d'un myrte et d'un cyprès, Qui de leurs verts rameaux s'accolant près à près Encourtinent(1) la fleur qui mon chevet azure ! Oyant virer au fil d'un musicien murmure Milles nymphes d'argent,...
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17 février 2020

Eric Arendt (1903 -1984) : Le cimetière juif de Prague / Prager Judenfriedhof

Eric Arendt (1903 -1984) : Le cimetière juif de Prague / Prager Judenfriedhof
Cimetière juif de Prague Pour Paul Celan Mortes les racines à l’intérieur. Au mont des Oliviers l’ombre de la mort, séparée. Chemin de Croix qui ne finit jamais : le tien, le mien – mais elle erre encore, l’aile de mer de la parole. Ici, jours années,...
15 février 2020

Jean - Charles Le Toullec (1943 – 1977) : L’Office des morts

Jean - Charles Le Toullec (1943 – 1977) : L’Office des morts
L’office des morts à la mémoire de mon camarade de ces mauvais jours, mon ami Marcel Salaün... Je piège un mot qui ne naît pas La nuit s’annonce aux reflux des oiseaux vers les ravins du noir Je redis l’amour mort dans la combe du soir la nasse des regrets...
15 février 2020

Maurice Scève (1500 – 1563 ?) : « Tant je l’aimais... »

Maurice Scève (1500 – 1563 ?) : « Tant je l’aimais... »
XLIX Tant je l’aimais qu’en elle encor je vis : Et tant la vis que, malgré moi, je l’aime. Le sens et l’âme y furent tant ravis, Que par l’œil faut que le cœur la désaime. Est-il possible en ce degré suprême Que fermeté son oultrepas(*) révoque ? Tant...
14 février 2020

Serge Sautreau (1943 - 2010) : A l'intérieur on songe

Serge Sautreau (1943 - 2010) : A l'intérieur on songe
A l'intérieur on songe (fragments) « L’improbable poésie, son bégaiement, ses grèves » La koésie est un dîner de gala chez les sans-papiers En partant elle emporte tout Même les montres Elle a ses entrées dans les salles de contrôle Tous les écrans pour...
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13 février 2020

Bernart de Ventadorn (1125- 1200) : « Quand voie l’alouette mouvoir... » / « Quan vei la lauzeta mover... »

Bernart de Ventadorn (1125- 1200) : « Quand voie l’alouette mouvoir... » / « Quan vei la lauzeta mover... »
Quand voie l’alouette mouvoir De joie ses ailes face au soleil, Que s’oublie et se laisse choir Par la douceur qu’au cœur lui va, Las ! si grand envie me vient De tous ceux dont je vois la joie, Et c’est merveille qu’à l’instant Le cœur de désir ne me...
12 février 2020

Nathan Zach (1930 -) / נתן זך : « Je voudrais toujours des yeux pour voir... »

Nathan Zach (1930 -) / נתן זך : « Je voudrais toujours des yeux pour voir... »
Je voudrais toujours des yeux pour voir la beauté du monde et louer cette beauté merveilleuse, sans défaut, et louer celui qui l’a faite belle à louer et pleine, si pleine de beauté. Et je ne voudrais jamais être aveugle à la beauté du monde tant que...
10 février 2020

Montserrat Álvarez (1969 -) : Icare

Montserrat Álvarez (1969 -) : Icare
Icare Hommes prudents qui rirez de ma folie : je suis Icare, le poète, le fou, le suicidaire. Hommes prudents qui, même en me plaignant, louerez la justice de mon châtiment : sachez qu’au- delà des monts colossaux qui dorment leur sommeil de titans ;...
10 février 2020

Octavio Paz : Elégie ininterrompue / Elegía interrumpida

Octavio Paz : Elégie ininterrompue / Elegía interrumpida
Elégie interrompue Aujourd’hui je me souviens des morts de chez nous. On n’oublie jamais le premier mort même s’il meurt comme un éclair, si vite qu’il n’arrive pas jusqu’à son lit – les saintes huiles. J’entends le bâton hésiter sur une marche, le corps...
9 février 2020

Antoine Mechawar (1940 – 1975) : Lettre qui peut servir d’introduction à mon oeuvre

Antoine Mechawar (1940 – 1975) : Lettre qui peut servir d’introduction à mon oeuvre
Lettre qui peut servir d’introduction à mon œuvre Afin de ne parler guère de ces attaches qui depuis quelques jours me lient au sable du désert je vais m’étendre sur l’eau des lacs ainsi que nénuphars du Nil et converser avec le vent Chaque herbe sur...
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