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Le bar à poèmes

1 mai 2021

Guillaume Apollinaire (1880 – 1918) : La victoire

Guillaume Apollinaire (1880 – 1918) : La victoire
La victoire Un coq chante je rêve et les feuillards agitent Leurs feuilles qui ressemblent à de pauvres marins Ailés et tournoyants comme Icare le faux Des aveugles gesticulant comme des fourmis Se miraient sous la pluie aux reflets du trottoir Leurs...
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30 avril 2021

Marc Chagall (1887 – 1985) : Vers de hautes portes

Marc Chagall (1887 – 1985) : Vers de hautes portes
Vers de hautes portes Seul est mien ce pays Qui se trouve en mon âme ; Comme un familier, sans papiers, Je m’y rends. Il voit ma tristesse et ma solitude, Il me couche pour m’endormir, Me recouvrant d’une pierre d’odeurs. Un vert jardin fleurit en moi,...
29 avril 2021

Joseph Brodsky / Иосиф Александрович Бродский (1940 – 1996) : Dédicace à Gleb Gorbovski / Посвящение Глебу Горбовскому

Joseph Brodsky / Иосиф Александрович Бродский (1940 – 1996) : Dédicace à Gleb Gorbovski / Посвящение Глебу Горбовскому
Dédicace à Gleb Gorbovski Quitter l’amour, dans le soleil de midi, sans retour, et le chuchotement de l’herbe sur les pelouses qui s’enfuient. Dans le nuage brûlant du jour, dans le crépuscule assoupi l’aboiement des chiens de la nuit traverse les allées...
28 avril 2021

Alain Mabanckou (1966 -) : Les arbres aussi versent des larmes. III

Alain Mabanckou (1966 -) : Les arbres aussi versent des larmes. III
crédit photo Bozar Les arbres aussi versent des larmes. III s’il n’est de commencement sans terme le terme est le commencement des choses l’œil qui s’ouvre déploie l’horizon des songes la parole qui meurt libère le champ du silence le jour n’est que la...
27 avril 2021

Claude Vigée (1921 – 2020) : La fin à l’horizon / Bâll schpeetsummer

Claude Vigée (1921 – 2020) : La fin à l’horizon / Bâll schpeetsummer
La fin à l’horizon Au seuil de l’indicible qu’a donc été ta vie ? Dans le soleil couchant un haut nuage en feu porté par le vent froid, qui lentement s’éteint en plongeant dans la nuit. 19 juillet 2008 Du même auteur : L’eau des sombres abysses (03/04/2015)...
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26 avril 2021

Johannes Bobrowski (1917 – 1965) : Musique de village / Dorfmusik

Johannes Bobrowski (1917 – 1965) : Musique de village / Dorfmusik
Musique de village Dernier bateau que je prends sans chapeau sur mes cheveux blanc dans quatre planches de chêne avec ma brassée de rue et tous mes amis autour l’un soufflant dans la trompette et l’autre dans le buccin. Bateau ne me sois pas trop lourd...
25 avril 2021

Pierre Morency (1942) : Soyons

Pierre Morency (1942) : Soyons
Photo : © M. BOULIANE Soyons Il n’y aura pas de poème. Seulement l’hiver en grippe, le hurlement des neiges poudreuses, la nuit déchiquetée, on casse des miroirs près du fleuve, un gémissement glacial, la fracture du corps sensible, on tournoie, on déferle,...
24 avril 2021

Saint-Pol-Roux (1861 – 1940) : Sur un ruisselet qui passe dans la luzerne

Saint-Pol-Roux (1861 – 1940) : Sur un ruisselet qui passe dans la luzerne
Sur un ruisselet qui passe dans la luzerne À Francis Vielé-Griffin. Ô l’onde qui file et glisse, vive, naïve, lisse ! Parmi les prairies du songe, des filles se révèlent, parfois, la chevelure telle. Ce Ruisselet, parvule et frais, sans doute est un lézard...
23 avril 2021

Rabindranath Tagore / রবীন্দ্রনাথ ঠাকুর (1861 – 1941) : Cygne (XIII – XXVI)

Rabindranath Tagore / রবীন্দ্রনাথ ঠাকুর (1861 – 1941) : Cygne (XIII – XXVI)
Cygne (XIII – XXVI) XIII Dans le cœur ascétique de la forêt d’hiver aux feuilles tombées Pourquoi se précipite Le vent enivré du Printemps ? Sans pudeur ni crainte Il fait trembler de colère les heures d’hiver qu’alourdit la rosée Lorsqu’il éparpille...
22 avril 2021

Lucian Blaga (1895 – 1961) : « Je ne piétine pas la corolle de merveilles du monde » / » Eu nu strivesc corola de minuni a lumii

Lucian Blaga (1895 – 1961) : « Je ne piétine pas la corolle de merveilles du monde » / » Eu nu strivesc corola de minuni a lumii
Je ne piétine pas la corolle de merveilles du monde et je n’assassine point de mes raisonnements les mystères que je croise sur ma route, dans les fleurs, dans les yeux, sur les lèvres ou sur les tombes. La lumière des autres étouffe le charme impénétrable...
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