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Le bar à poèmes
12 novembre 2023

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Le matin du monde

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Le matin du monde
Portrait de Jules Supervielle par Jean Dubuffet (fusain sur papier), 1947 Le matin du monde à Victor Llona Alentour naissaient mille bruits Mais si pleins encor de silence Que l'oreille croyait ouïr Le chant de sa propre innocence. Tout vivait en se regardant,...
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12 novembre 2022

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Mes légendes

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Mes légendes
Portrait de Jules Supervielle à 26 ans d’après une eau-forte de Fernand Sabatté. Mes Légendes PLEIN CIEL Au milieu d’un nuage Au dessus de la mer Un visage de femme Regarde l’étendue Et les oiseaux-poissons Fréquentant ces parages Portent l’écume aux...
12 novembre 2021

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Oublieuse mémoire

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Oublieuse mémoire
Buste de broze par Apel.les Fenosa Oublieuse mémoire Pâle soleil d'oubli, lune de la mémoire, Que draines-tu au fond de tes sourdes contrées ? Est-ce donc là ce peu que tu donnes à boire Ces gouttes d'eau, le vin que je te confiai ? Que vas-tu faire encor...
12 novembre 2020

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Les amis inconnus

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Les amis inconnus
Les amis inconnus ll vous naît un poisson qui se met à tourner Tout de suite au plus noir d'une lame profonde, Il vous naît une étoile au-dessus de la tête, Elle voudrait chanter mais ne peut faire mieux Que ses sœurs de la nuit les étoiles muettes. Il...
12 novembre 2019

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Trois poèmes de l’enfance

 Jules Supervielle (1884 – 1960) : Trois poèmes de l’enfance
Trois poèmes de l’enfance L’ENFANT ET LES ESCALIERS Toi que j’entends courir dans les escaliers de la maison Et qui me caches ton visage et même le reste du corps, Lorsque je me montre à la rampe, N’es-tu pas mon enfance qui fréquente les lieux de ma...
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11 novembre 2018

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Prière à l’inconnu

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Prière à l’inconnu
Prière à l’inconnu Voilà que je me surprends à t'adresser la parole, Mon Dieu, moi qui ne sais encore si tu existes Et ne comprends pas la langue de tes églises chuchotantes, Je regarde les autels, la voûte de ta maison Comme qui dit simplement : « voilà...
14 mars 2018

Jules Laforgue (1860- 1887) : Les après-midi d’automne

Jules Laforgue (1860- 1887) : Les après-midi d’automne
Les après-midi d'automne Oh! les après-midi solitaires d'automne! II neige à tout jamais. On tousse. On n'a personne. Un piano voisin joue un air monotone ; Et, songeant au passé béni, triste, on tisonne. Comme la vie est triste! Et triste aussi mon sort....
12 novembre 2017

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Nocturne en plein jour

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Nocturne en plein jour
Nocturne en plein jour Quand dorment les soleils sous nos humbles manteaux Dans l’univers obscur qui forme notre corps, Les nerfs qui voient en nous ce que nos yeux ignorent Nous précèdent au fond de notre chair plus lente, Ils peuplent nos lointains...
12 novembre 2016

Jules Supervielle (1884 – 1960) : Le forçat

 Jules Supervielle (1884 – 1960) : Le forçat
Le Forçat Le forçat Je ne vois plus le jour Qu’au travers de ma nuit, C’est un petit bruit sourd Dans un autre pays. C’est un petit bossu Allant sur une route, On ne sait où il va Avec ses jambes nues. Ne l’interroge pas, Il ignore ta langue Et puis il...
9 septembre 2016

Jules Laforgue (1860 – 1887) : L’hiver qui vient

Jules Laforgue (1860 – 1887) : L’hiver qui vient
L'hiver qui vient Blocus sentimental ! Messageries du Levant !.. Oh, tombée de la pluie ! Oh ! tombée de la nuit, Oh ! le vent ... La Toussaint, la Noël et la Nouvelle Année, Oh, dans les bruines, toutes mes cheminées !.. D'usines... On ne peut plus s'asseoir,...
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