
Pierre mère
Toi comme moi avons l’œil terne, pierre
Comme moi tu rêves d’un cataclysme
Parmi l’humidité la sécheresse ou le temps indifférent
Une même soif nous accable
Pareil destin : la terre l’ennui
De trop t’avoir fixée ô pierre
Me voilà dans l’exil
Parlant un langage de pierre
Aux oreilles du vent
Dans le temps infini
Les larmes ont séché
Mais quelle plaie
Renferme notre monde
Seule la nuit nous aime
Dans sa fraîcheur tu te reposes
C’est le moment où je peux te...
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